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Les services de musique en ligne Française tirent la sonnette d’alarme

Encore une plainte face à l’écrasement du marché par les services de Google-Amazon et autres géants du Web ! Free aurait-il créé des émules en dénonçant la répartition des modes de financement sur la toile ? Cette fois ce sont les plateformes françaises de musique en ligne qui montent au créneau par l’intermédiaire du Syndicat des Editeurs de Musique en Ligne (ESML).

A quelques jours du Marché International de la Musique (Midem) à Cannes, les services de musique en ligne français s’estiment étranglés par les trop faibles marges laissées par les ayant-droit face à la concurrence des géants du Web.

 

Pour Axel Dauchez, patron de Deezer et président de l’ ESML, «Aujourd’hui, il n’y a plus de place pour de nouveaux entrants, ni d’espace économique pour se développer, si on ne fait rien, le secteur se concentrera bientôt autour de trois ou quatre acteurs internationaux.»

Pour répondre à cette crise qui s’annonce et devant la crainte d’une nouvelle fermeture ( Fnac en ligne qui cède sa musique en ligne à iTunes et la fermeture de Allomusic), le Syndicat, représentant MusicMe, Beezik, Virgin Méga, Orange et SFR music, formule une série de propositions :

 

«On demande une marge équivalente à celle d’un disquaire, plus le coût logistique de la production et de la distribution des CD».

Face aux géants qui ont bâti leur activité sur la pub (Google) et la vente d’équipements (iTunes-Apple), les services français demandent un taux de TVA réduit et à bénéficier des mêmes conditions que Youtube. Le syndicat réclame par ailleurs le retour d’un guichet unique afin de simplifier les négociations des droits d’auteur. L’ESML espère également la création d’un fond d’urgence de 2 millions d’euros pour accompagner les plates-formes en difficulté.

 

En échange les services de musique en ligne s’engageraient à «renforcer significativement leur engagement dans la promotion de la diversité.»

 

Source : Le Figaro

 

 

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COMMENTAIRES DES LECTEURS (11)
Posté le 22 janvier 2013 à 19h16 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter

ça me fait de belles jambes Bisou

Posté le 22 janvier 2013 à 19h19 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un

"On demande une marge équivalente à celle d’un disquaire, plus le coût logistique de la production et de la distribution des CD».

Je ne comprends pas : le syndicat des vendeurs de musique en ligne demande la même marge qu'un vendeur de disque physique, plus le cout de fabrication, de transport et de vente d'un CD Physique ? Surpris

Posté le 22 janvier 2013 à 20h07 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter

De pire en pire...

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sebc22
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2728 points
Posté le 22 janvier 2013 à 20h09 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un
visaster a écrit
"On demande une marge équivalente à celle d’un disquaire, plus le coût logistique de la production et de la distribution des CD». Je ne comprends pas : le syndicat des vendeurs de musique en ligne demande la même marge qu'un vendeur de disque physique, plus le cout de fabrication, de transport et de vente d'un CD Physique ?

Non, il veulent que leur pourcentage de vente soit le même que pour un disquaire qui vend des CD physique.

En gros  (je met n'importe quoi dans les chiffres, je les connait pas), actuellement, ils reversent 95% de leur rentrée d'argent aux ayant-droits (soit 9€50 sur un disque à 10€ chez deezer ou virgin mega).

S'ils vendaient un disque, il toucheraient peut-etre 10% de marge, et sur le cout du disque, mettons qu'il y ait 5% du prix qui correspond à la logistique, donc sur un disque à 10€, il y aurait 1€ pour le disquaire, 0,5€ pour la logistique (charge), et  8€50 pour les ayant-droits.

Ce que réclame deezer & co, c'est que les ayant-droits touchent pareil que sur un disque réel et qu'ils empochent le reste : sur le même disque à 10€, empocher 1€5 au lieu de 50ct dans mon exemple. (en gros, s'ils ont la même marge que le disquaire - ce qui reste à prouver-, ils demandent à ce que l'économie de logistique tombe dans leur poche plutot que dans celle des ayant-droits).

Bref, pour nous ça change rien, mais pour eux, ça améliore leurs conditions (de mémoire, ils ne sont pas rentable, en tous les cas, deezer ne l'est pas, aux dernières nouvelles)

Posté le 22 janvier 2013 à 20h11 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un
visaster a écrit
"On demande une marge équivalente à celle d’un disquaire, plus le coût logistique de la production et de la distribution des CD». Je ne comprends pas : le syndicat des vendeurs de musique en ligne demande la même marge qu'un vendeur de disque physique, plus le cout de fabrication, de transport et de vente d'un CD Physique ?

Oh ben oui tant qu'a faire : le beurre, l'argent du beurre, la crémière, et ça sans avoir de surface de vente à payer (coûts moindres qu'un disquaire) en pouvant potentiellement toucher plus de clients que lui... Ils ont une moquette bien épaisse...

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reno69
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21747 points
Posté le 22 janvier 2013 à 22h15 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un

  Bonjour, les services de musique en ligne Français n'ont pas joué le jeux les prix sont restés bien trop élevés pour du dématérialisé, sur Amazon on trouve des CD moins chers que du virtuel sur les plateformes Françaises, alors qu'ils aillent se plaindre ailleurs ils n'auront pas mon appuis, ils ne pensent qu'a se faire de l'argent ou subventionner, mais n'ont rien compris aux besoins des consommateurs ou alors ils le cachent bien !

Surpris

Posté le 23 janvier 2013 à 02h14 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un

il est temps de mettre fin à l'hadopi et de pouvoir à nouveau télécharger à donfe

Posté le 23 janvier 2013 à 09h38 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un
lol a écrit
ça me fait de belles jambes

Idem :D

Spotify powah, 10€/mois, toute la musique que je veux :D 

Bientôt MegaVideo, et tous les films et séries que je veux, et adieu seedbox, j'aurai tout illimité légalement pour j'espère pas trop cher/mois, avec la simplicité en plus. Les ayant droits vont j'espère enfin fermer leur ***** de clapet. :)

Posté le 23 janvier 2013 à 12h16 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un

En gros ils veulent garder une marge importante en tant que distributeur, comme quand il fallait payer une boutique et pleins d'employés, alors que justement l’intérêt de l'achat dématérialisé est de réduire le coût de cet intermédiaire à quelques centimes d’électricité.

Google, amazon et itunes me vont très bien, pas besoin que les services d'achat de musique en ligne se multiplient à l'infini.

Les industriels français de la distribution n'avaient qu'a comprendre ce qui se passait, se bouger et mettre en place les bonnes idées quand c'était le moment, aujourd'hui c'est d'autres qui ont pris la place.

Et plutôt que de reconnaitre qu'ils ont perdu cette bataille et d'essayer d'en tirer des leçons pour ne pas refaire les même conneries, ils réclament du fric à ceux qui ont réussi !

Un truc qui montre qu'ils n'ont toujours pas compris c'est qu'en échange d'une place au soleil artificielle sur le marché, ils s’engageraient à «renforcer significativement leur engagement dans la promotion de la diversité.»

Déjà c'est pas nouveau, les acteurs en place le font déjà très bien, et surtout ils n'ont pas remarqué que pour les gens qui aiment vraiment la musique il y a déjà des milliers de façons de découvrir des trucs nouveaux et divers sur le net.

Que quelqu'un de patient et pédagogue leur explique dans quel monde on vit, ils arrêteront peut-être de réclamer n'importe quoi si ils comprennent.

Posté le 23 janvier 2013 à 12h39 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter
visaster a écrit
"On demande une marge équivalente à celle d’un disquaire, plus le coût logistique de la production et de la distribution des CD». Je ne comprends pas : le syndicat des vendeurs de musique en ligne demande la même marge qu'un vendeur de disque physique, plus le cout de fabrication, de transport et de vente d'un CD Physique ?

Pour avoir un doigt, on demande le bras.

Posté le 23 janvier 2013 à 13h47 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter

Les services de musique en ligne Français n'ont pas joué le jeux les prix sont restés bien trop élevés pour du dématérialisé, sur Amazon on trouve des CD moins chers que du virtuel sur les plateformes Françaises, alors qu'ils aillent se plaindre ailleurs ils n'auront pas mon appuis, ils ne pensent qu'a se faire de l'argent ou subventionner, mais n'ont rien compris aux besoins des consommateurs ou alors ils le cachent bien !

Sauf qu'ils ne sont pas responsables de ces prix. Ce sont les ayants droits, c'est à dire les majors, qui imposent ces tarifs et donc eux encore qui abusent.

Et contrairement à ce que pense les artistes pro Hadopi comme Obispo, la chute de Virgin Megastore n'a rien avoir avec le piratage mais est bien lié au fait que les maisons disque abusent sur les marges

Et si Amazon s'en sort mieux c'est parce que chez eux la vente de musique n'est qu'une toute petite partie de leur chiffre d'affaire (d'ailleurs il est fort probable qu'ils la vendent à perte)

Si ils ne vendaient que de la musique, ils seraient dans la même merde que Virgin

source : http://www.numerama.com/magazine/24730-non-aurelie-filippetti-amazon-n-a-pas-tue-virgin-megastore.html

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