Un anti-5G écroué pour le sabotage d’antennes-relais
Un anti-5G revendiqué a avoué des attaques d’antennes-relais. Il a été mis en examen et écroué.
Ce mardi, un homme a été interpelé, puis mis en examen et incarcéré pour des attaques d’antennes-relais remontant à la période mars-avril 2020. Âgé de 31 ans, celui-ci a avoué l’incendie de deux installations au Mont Poupet, à Saint-Thiebaud, dans le Jura, le 10 avril dernier. Les usagers avaient rencontré des perturbations pendant plusieurs jours. Il est aussi soupçonné d’avoir attaqué une installation au Fort de Brégille, à Besançon, dans le Doubs, le 27 mars. Le mode opératoire était le même.
"Durant sa garde à vue, l’homme qui se dit opposé au développement de la technologie 5G, a reconnu l’incendie des relais du Mont Poupet, se déclarant satisfait d’être parvenu à porter un coup au développement de cette nouvelle technologie", a indiqué la Jirs (Juridiction interrégionale spécialisée), selon laquelle l’homme "se décrit comme anarchiste et anticapitaliste". Celui-ci n’en est d’ailleurs pas à ses premiers méfaits. "Il reconnaît avoir participé à des rassemblements de Black Blocs et a déjà été condamné à plusieurs reprises pour des dégradations commises lors de manifestations", a indiqué la Jirs, notant la saisie de livrets et tracts pour la destruction d’antennes-relais, lors de la perquisition au domicile.
De nombreux sabotages d’antennes
D’autres sabotages d’antennes ont été notés en France, notamment à Pierrelatte, commune de la Drôme, plus tôt dans le mois. Ces actions ont d’ailleurs valu à la France une troisième place sur un triste podium européen. Dans ce contexte, l’opérateur Orange a annoncé en juin dernier un plan de bataille en lien avec les forces de l’ordre pour enrayer le phénomène.
Source : AFP
arlesien
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Pas que de la prison, faut lui faire payer la remise en état de ses destructions.