L’Arcep veut assurer la neutralité des terminaux mobiles, Free l’avait préconisé il y a 5 ans
Comme nous l’avons rapporté ce matin, l’Arcep a publié un premier diagnostic de l’influence des terminaux sur l’ouverture de l’internet estimant que les smartphones sont une menace pour la neutralité du net. Mais comme le relate un twittos, Free avait déjà pointé du doigt cette problématique, il y a 5 ans.
Entré en vigueur le 30 avril dernier, le règlement européen 2015/2120 sur l’internet ouvert consacre un droit pour les utilisateurs d’accéder à un internet neutre et un encadrement des pratiques susceptibles d’être mises en œuvre par les opérateurs dans la gestion de leurs réseaux et la commercialisation des abonnements. Néanmoins, si ce dernier se focalise déjà sur les fournisseurs d’accès à internet, l’Arcep tient à présent à englober aujourd’hui d’autres maillons, plus précisément les terminaux mobiles ( smartphones et tablettes) et leurs systèmes d’exploitation, dont « l’utilisateur a perdu de la marge de manoeuvre et le contrôle d’accès au contenu ou applicatif ». Des travaux et entretiens préliminaires ont donc été menés en ce sens, ce qui a fait réagir sur Twitter un avocat spécialisé en cyber-sécurité qui se demande pourquoi il a fallu attendre 5 ans afin de saisir à bras-le-corps cette question cruciale, alors que Free avait préconisé cet élargissement dans ses réponses transmises au régulateur dans le cadre d’une consultation publique datant de 2012 et portant sur la neutralité de l’Internet.
En effet, dans ce texte, Free estimait déjà que les FAI « n’étaient pas le seul axe d’intervention » et que la « réflexion doit englober également deux autres maillons tout aussi essentiels que sont les fabricants et éditeurs d’OS d’une part, et les fournisseurs de services et d’autre part. » Sébastien Soriano a d’ailleurs souligné sur BFMTV à midi que "les freins aujourd’hui sont plutôt les smartphones via les systèmes d’exploitation d’Apple et de Google". Il a tout compris.
yopa974
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2015/2120 Piou a en fait des années même nos p'tits enfants n'en verront pas le bout...