Free Mobile : des riverains réservent le même accueil à la 5G de l’opérateur qu’aux compteurs Linky
Après s’être opposé aux compteurs Linky, un groupe de riverains refuse catégoriquement l’arrivée de la 5G dans la commune. Il dénonce "un déni de démocratie".
C’était déjà un "non" ferme face aux compteurs Linky, et ça l’est également concernant la 5G faisant ses débuts commerciaux en France.
À Périgny, commune du département de Charente-Maritime, plusieurs riverains protestent vivement depuis plusieurs semaines contre les modifications prévues sur un pylône TDF, rue Augustin-Fresnel, et devant permettre à Free de proposer sa 5G dans les prochains mois. "La 5G, non merci", tel est en effet leur slogan.
Ondes, consommation, données personnelles
Parmi les arguments soulignés par les opposants, il y a les ondes avec la présence d’une crèche à quelques centaines de mètres. Le volet environnemental fait aussi partie des griefs, avec le recyclage des anciens mobiles non compatibles ou la facture énergétique amenée selon eux à "doubler en raison de la surconsommation électrique due à la prolifération des objets connectés". Autre question avancée : "Et quid de nos données personnelles ?" Ils reprochent aussi le fait que l’évolution de l’équipement soit "présentée comme une banale intervention pour s’adapter aux besoins des utilisateurs".
Un collectif devenu une association
Regroupés en 2017 au sein d’un collectif s’opposant à l’installation des compteurs communicants Linky, les riverains ont décidé un an plus tard de passer à une association. "Pour avoir plus de visibilité et des prêts de salle", explique Jacqueline Labaume, présidente de l’association Anti Linky - 5G . Et d’ajouter : "Avant, en tant que collectif, nous n’existions pas auprès de l’ancien maire Guy Denier".
L’association note d’ailleurs avoir trouvé oreille attentive auprès de la nouvelle maire Marie Ligonnière. La commune fait en effet partie de celles à avoir voté, le 17 novembre 2020, un moratoire pour la 5G. "La 5G risque d’être installée à nos dépens", déplore en revanche Yves Labaume, secrétaire de l’association. Il s’agit à ses yeux d’un "déni de la démocratie".
Pour faire entendre davantage sa voix, l’association y va de tracts glissés dans les boîtes à lettres et d’une pétition en ligne. Elle se rapproche par ailleurs d’autres groupes de riverains en France.
Source : Actu.fr
Stéphane_ping
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