Face au développement des plates-formes de streaming vidéo, les bouquets TV perdent du terrain
Dans sa dernière édition, l’observatoire des résiliations se penche sur les motifs pour lesquels les abonnés stoppent leur abonnement à un bouquet TV. Elle souligne d’ailleurs le développement des services de streaming type Netflix qui pousse les acteurs installés à se réinventer.
Comme chaque année, Resilier.com vous propose son observatoire des résiliations. Il est élaboré à partir des lettres envoyées en recommandé avec accusé de réception. Il permet de déterminer quels sont les motifs poussant les abonnés à quitter un prestataire, et de mieux cerner un marché et son évolution.
Un contenu étoffé attire, un prix trop élevé fait fuir
L’étude s’intéresse notamment aux raisons poussant à résilier un bouquet TV. Sur le podium, avec respectivement 32, 29 et 22 %, on retrouve ainsi le prix trop élevé, l’inutilisation ou l’insatisfaction d’un service et les motifs légitimes. Le paramètre prix est d’autant plus à prendre en compte avec le contexte de crise sanitaire. Les difficultés économiques qu’entraîne la Covid restreignent en effet le budget loisirs des Français. L’insatisfaction s’explique de son côté par le manque de diversité dû à l’annulation de matchs de sport ou d’émissions.
Arrivent ensuite la fin de l’engagement ou le non-renouvellement (12 %), l’attrait d’une offre concurrente (3 %) ou les problèmes techniques (2 %).
D’autres chiffres apportent un éclairage concernant les motifs de souscription. Au premier rang, il y a le contenu de l’offre avec 48 %. Suivent la promotion tombant à pic ou le prix attractif avec 21 % et le meilleur rapport qualité / prix avec 11 %. Le démarchage commercial, la qualité de service et le bouche-à-oreille arrivent en seconde partie avec respectivement 8, 8 et 4 %.
La nécessité de se réinventer
Le contexte de crise sanitaire a favorisé la consommation de contenus en ligne et accéléré le développement des plates-formes de streaming vidéo telles que Netflix, Disney+ et Prime Video. En face, les acteurs classiques du petit écran ont dû se réinventer pour rester attractifs, que ce soit avec la consolidation, la création de nouvelles plates-formes ou la création de passerelles entre plates-formes.
Et mieux vaut pour eux ne pas laisser filer un abonné. Comme le souligne l’étude, "de nombreux utilisateurs ne souscrivent d’ailleurs pas de nouvel abonnement après avoir résilié". La proportion s’élève à 89 %. Beaucoup d’internautes préfèrent par ailleurs cumuler les périodes d’essai gratuites des plates-formes de streaming.
PresseAgrume
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Il n'y a que des personnes dans des tours d'ivoire qui sont surpris des résultats.
Médiapro c'est pris une rouste, ça a calmé tout le secteur
Si les FAI restaient des FAI et que 2 agrégateurs ou plus de contenus proposait l'ensembles des plateformes VOD/SVOD disponibles et toutes les chaines en Français dans un univers unique accessible sur toutes les plateformes pour max 30€/mois sans engagement, les clients souscriraient en masse.
Ils savent bien que le client et sa famille ne regarde même pas 40% de ce qu'il paye mensuellement alors pourquoi vouloir continuer et pleurnicher.
Netflix et les autres comptent sur le fait que le client paye son abonnement mensuellement (en l'oubliant) et regardera peu (quand il se souviendra qu'il l'a) voir pas du tout.
Les gens ont compris qu'ils se faisaient bananer et se tirent pour ne plus revenir ou squatter le compte d'un proche (il n'y a qu'a voir la pub CANAL sur les codes - ouin ouin les gens partagent un abonnement).
J'ai lu que ça s'acharne sur les services IPTV mais à qui la faute ?
Il y a eu le même truc avec la musique, depuis ça s'est calmé car le secteur à compris comment donner au consommateur sans le prendre pour une vache à lait.
Chacun voit midi à sa porte mais c'est toujours le client qui fait la loi entre l'offre et la demande.
Un vieux proverbe : Qui paye, commande !