Free Mobile : l’antenne fâche et pourrait causer des ennuis au maire
Un maire défend une antenne-relais Free auprès des riverains mécontents. Ces derniers lui rappellent sa responsabilité en cas de problèmes futurs.
Encore des frictions autour d’une antenne-relais de téléphonie mobile. À Gournay-en-Bray, commune de Seine-Maritime, en Normandie, des riverains ont formé le collectif des "Grands jardins" et lancé une pétition lorsqu’ils ont découvert le projet d’installation d’un pylône de 26 mètres au niveau de la caserne des pompiers devant servir au réseau Free Mobile.
Le maire défend le projet
Éric Picard, le maire, met en avant l’intérêt général et évoque un double bénéfice pour les habitants profitant de cette nouvelle couverture. "Cet opérateur permettra de faire faire des économies et je sais que de nombreuses personnes sont heureuses d’avoir à terme un service fiable", indique-t-il. "Quand Orange était en centre-ville, ça ne posait de problème à personne", souligne également l’élu. Celui-ci ajoute par ailleurs que "s’il y avait des troubles majeurs avec ce type de pylône, il y aurait déjà eu des choses de faites au niveau de l’État".
Les riverains en appellent à sa responsabilité future
De leur côté, les riverains mécontents évoquent une pollution visuelle qui va faire chuter la valeur de l’immobilier et une exposition aux ondes, mais en appellent également à la responsabilité du maire. "En plus du problème visuel qui d’ailleurs va faire chuter la valeur de nos maisons, c’est la santé qui est en jeu. J’ai de nombreux documents à cet effet. En cas de problème dans le futur, c’est Monsieur le Maire qui devra répondre de cette décision face à la justice et devant les générations à venir", indique en effet une habitante.
"Il y a tellement d’autres endroits où l’implantation est possible. Des endroits où il n’y a ni maisons, ni habitants, ni enfants, ni collège, ni école maternelle, ni maison de retraite... bref personne pour profiter des bonnes ondes diffusées par ce type d’antenne", souligne une autre. "C’est une rue où passent de nombreux enfants et parents, et même des jeunes pour prendre le bus pour le lycée. Le choix de cet endroit pour le pylône n’est vraiment pas judicieux", peut-on également entendre côté opposants. En d’autres termes, oui à l’antenne Free, mais le plus loin possible.
Source : Actu.fr
Zorglub74
Envoyer message
Je souscrit et confirme que cela commence à gaver. A part se dire que tout ces opposants feraient mieux d'arrêter le Wifi, Bluetooth et autre micro-onde chez eux avant de s'attaquer aux antennes et pour être logique ils devraient aussi demander le démantèlement de toutes les antennes existantes quelque soit l'opérateur.