Free veut atteindre la neutralité carbone et va présenter "10 engagements"
Free envoie actuellement une invitation à la presse pour la présentation le mois prochain de ses plans afin d’atteindre la neutralité carbone.
"Thomas Reynaud, Directeur Général du Groupe Iliad, ainsi que les dirigeants opérationnels, vous présenteront les 10 engagements du Groupe pour atteindre la neutralité carbone", nous informe ce matin Free. L’opérateur lèvera le voile sur sa stratégie le 21 janvier prochain lors d’une présentation en webcast.
C’est une certitude, le trafic de données en mobilité grimpe à vitesse grand V et va décupler avec l’arrivée de la 5G. Or aujourd’hui, la consommation de data pèse lourd dans les comptes d’Orange, Free, SFR et Bouygues. Selon la GSMA, association regroupant 750 opérateurs, la facture énergétique des telcos représentait l’année dernière 20 à 40% de leurs dépenses courantes.
Les opérateurs ont aujourd’hui tous la volonté de faire économies et réduire leur empreinte énergétique. Tous ont un objectif commun, celui d’arriver à "la neutralité carbone" dans les prochaines décennies.
Pour sa part, Orange a déjà dévoilé ses plans. L’opérateur historique s’est fixé comme objectif prioritaire, en ligne avec l’accord de Paris et les recommandations du GIEC, être net zéro carbone en 2040. Le numéro 1 de la fibre et du mobile en France ambitionne de réduire d’ici 2025 ses émissions de CO2 de 30% par rapport à 2015. Pour cela, Orange a déjà fait le choix d’augmenter le recours à l’électricité d’origine renouvelable, qui représentera plus de 50% de la consommation électrique du Groupe en 2025. Le rendez-vous est pris pour Free.
H
Envoyer message
« bien moins cher que celui en provenance d'un EPR » je parie vous comparez des choux et des carottes : des MWh de puissance pilotable avec des MWh de puissance fatale. Cette comparaison n'a aucun sens et nous conduit aujourd'hui à remplacer de la puissancenucléaire installée pilotable et faiblement carbonnée soit par rien (et donc courir de plus en plus le risque de black-out comme plus tôt cet hiver), soit par des sources fortement carbonées (comme c'est le cas dans tous les pays qui ont opté pour beaucoup d'ENR et le compensent soit par du gaz, soit par du charbon, soit par des importations). Les solutions de stockage aujourd'hui n'existent pas (lire : sont trop coûteuses), et donc penser que c'est ça qui va nous tirer d'affaire c'est du même accabit que penser que Jésus va revenir sur Terre pour nous sauver. On peut y croire, mais ça semble quand même être un paris plutôt risqué si on lit les rapports du GIEC et qu'on comprend bien l'urgence climatique.
Quelles idées reçues ? C'est pas un argument. Moi je vous dis que l'idée reçue c'est de croire qu'un système électrique 100% ENR est économiquement viable et/ou acceptable socialement. Ça nous conduira juste à cramer plus de gaz ou de charbon (et c'est ce qu'on voit partout en Europe d'ailleurs) et/ou subir des blackout que personne n'est prêt à accepter. Les solutions de stockage à l'échelle n'existent pas aujourd'hui (et ne sont pas prêtes d'arriver bientôt dans les ordres de grandeur qui nous intéressent) et ne sont pas plus crédibles ou avancées que, par exemple, la fission (qui arrivera aussi trop tard pour nous sauver du problème). Les ENR sont chères, intermittentes et nécessitent un réseau gigantesque et une énorme utilisation des sols. Vous avez raison, il faut être disruptif et financer des EPR (et pas que) plutôt que des moulins à vent.