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Free veut atteindre la neutralité carbone et va présenter "10 engagements"

Free envoie actuellement une invitation à la presse pour la présentation le mois prochain de ses plans afin d’atteindre la neutralité carbone.

"Thomas Reynaud, Directeur Général du Groupe Iliad, ainsi que les dirigeants opérationnels, vous présenteront les 10 engagements du Groupe pour atteindre la neutralité carbone", nous informe ce matin Free. L’opérateur lèvera le voile sur sa stratégie le 21 janvier prochain lors d’une présentation en webcast.

C’est une certitude, le trafic de données en mobilité grimpe à vitesse grand V et va décupler avec l’arrivée de la 5G. Or aujourd’hui, la consommation de data pèse lourd dans les comptes d’Orange, Free, SFR et Bouygues. Selon la GSMA, association regroupant 750 opérateurs, la facture énergétique des telcos représentait l’année dernière 20 à 40% de leurs dépenses courantes.

Les opérateurs ont aujourd’hui tous la volonté de faire économies et réduire leur empreinte énergétique. Tous ont un objectif commun, celui d’arriver à "la neutralité carbone" dans les prochaines décennies. 

Pour sa part, Orange a déjà dévoilé ses plans. L’opérateur historique s’est fixé comme objectif prioritaire, en ligne avec l’accord de Paris et les recommandations du GIEC, être net zéro carbone en 2040. Le numéro 1 de la fibre et du mobile en France ambitionne de réduire d’ici 2025 ses émissions de CO2 de 30% par rapport à 2015. Pour cela, Orange a déjà fait le choix d’augmenter le recours à l’électricité d’origine renouvelable, qui représentera plus de 50% de la consommation électrique du Groupe en 2025. Le rendez-vous est pris pour Free.

 

 

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COMMENTAIRES DES LECTEURS (44)
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Posté le 18 décembre 2020 à 21h38 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un
NiPenseMemePas a écrit

Ces jours-ci, le RU réfléchit à la construction ou non d'un second EPR sachant que désormais le MWH éolien terrestre est bien moins cher que celui en provenance d'un EPR, et que visiblement il en serait de même pour celui produit offshore.

L'intermittence reste un problème, mais le stockage progresse et Manchester, comme une dizaine d'autres sites, va expérimenter le stockage sous forme de gaz liquide, donc rien de sorcier, juste des technos connues. Ce stockage devrait être capable d'alimenter 50 000 foyers pendant une semaine et aurait un rendement d'un peu plus de 50%. 

« bien moins cher que celui en provenance d'un EPR » je parie vous comparez des choux et des carottes : des MWh de puissance pilotable avec des MWh de puissance fatale. Cette comparaison n'a aucun sens et nous conduit aujourd'hui à remplacer de la puissancenucléaire installée pilotable et faiblement carbonnée soit par rien (et donc courir de plus en plus le risque de black-out comme plus tôt cet hiver), soit par des sources fortement carbonées (comme c'est le cas dans tous les pays qui ont opté pour beaucoup d'ENR et le compensent soit par du gaz, soit par du charbon, soit par des importations). Les solutions de stockage aujourd'hui n'existent pas (lire : sont trop coûteuses), et donc penser que c'est ça qui va nous tirer d'affaire c'est du même accabit que penser que Jésus va revenir sur Terre pour nous sauver. On peut y croire, mais ça semble quand même être un paris plutôt risqué si on lit les rapports du GIEC et qu'on comprend bien l'urgence climatique.

giov56 a écrit

Euh beaucoup idées reçues...

Quels sont les délais ?!?

Dans tous les cas dans cette histoire de neutralité carbone il faut être disruptif car il faut bouger les idées reçu depuis la révolution industrielle / le tout pétrole

Quelles idées reçues ? C'est pas un argument. Moi je vous dis que l'idée reçue c'est de croire qu'un système électrique 100% ENR est économiquement viable et/ou acceptable socialement. Ça nous conduira juste à cramer plus de gaz ou de charbon (et c'est ce qu'on voit partout en Europe d'ailleurs) et/ou subir des blackout que personne n'est prêt à accepter. Les solutions de stockage à l'échelle n'existent pas aujourd'hui (et ne sont pas prêtes d'arriver bientôt dans les ordres de grandeur qui nous intéressent) et ne sont pas plus crédibles ou avancées que, par exemple, la fission (qui arrivera aussi trop tard pour nous sauver du problème). Les ENR sont chères, intermittentes et nécessitent un réseau gigantesque et une énorme utilisation des sols. Vous avez raison, il faut être disruptif et financer des EPR (et pas que) plutôt que des moulins à vent.

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Posté le 18 décembre 2020 à 21h39 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un

*fusion, je voulais dire fusion bien évidemment

Posté le 18 décembre 2020 à 23h25 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un

H a écrit

« bien moins cher que celui en provenance d'un EPR » je parie vous comparez des choux et des carottes : des MWh de puissance pilotable avec des MWh de puissance fatale. Cette comparaison n'a aucun sens et nous conduit aujourd'hui à remplacer de la puissancenucléaire installée pilotable et faiblement carbonnée soit par rien (et donc courir de plus en plus le risque de black-out comme plus tôt cet hiver), soit par des sources fortement carbonées (comme c'est le cas dans tous les pays qui ont opté pour beaucoup d'ENR et le compensent soit par du gaz, soit par du charbon, soit par des importations). Les solutions de stockage aujourd'hui n'existent pas (lire : sont trop coûteuses), et donc penser que c'est ça qui va nous tirer d'affaire c'est du même accabit que penser que Jésus va revenir sur Terre pour nous sauver. On peut y croire, mais ça semble quand même être un paris plutôt risqué si on lit les rapports du GIEC et qu'on comprend bien l'urgence climatique.

Quelles idées reçues ? C'est pas un argument. Moi je vous dis que l'idée reçue c'est de croire qu'un système électrique 100% ENR est économiquement viable et/ou acceptable socialement. Ça nous conduira juste à cramer plus de gaz ou de charbon (et c'est ce qu'on voit partout en Europe d'ailleurs) et/ou subir des blackout que personne n'est prêt à accepter. Les solutions de stockage à l'échelle n'existent pas aujourd'hui (et ne sont pas prêtes d'arriver bientôt dans les ordres de grandeur qui nous intéressent) et ne sont pas plus crédibles ou avancées que, par exemple, la fission (qui arrivera aussi trop tard pour nous sauver du problème). Les ENR sont chères, intermittentes et nécessitent un réseau gigantesque et une énorme utilisation des sols. Vous avez raison, il faut être disruptif et financer des EPR (et pas que) plutôt que des moulins à vent.

D'abord, nous avons des EnR pilotables : c'est l'hydroélectrique, c'est la biomasse.

D'autre part, nous pouvons piloter la demande, c'est bien un des objectifs du compteur linkys : piloter les appareils et avoir des prix variables selon le principe qu'il n'y a jamais de pénurie dans un système capitaliste si le prix est adapté à l'offre. 

Et comme le meilleur kwh est celui qu'on ne consomme pas, l'isolation des logements,... diminuera les besoins en hiver et en été.

A partir de là, on voit vite que les besoins de stockage n'ont pas besoin d'être aussi important que certains l'imaginent, surtout qu'il y a pour quelques années à arriver à du presque tout EnR.

A l'échelle du monde, l'électricité est essentiellement d'origine fossile, avec le développement des EnR, si 50% passe dessus, c'est une économie énorme de CO2.

Le prix de revient du MWh éolien terrestre est à 60€ environ aujourd'hui, celui d'un EPR est à 120!

Comme en ce moment les Anglais doivent ou non choisir la construction d'un second EPR, leur presse apporte beaucoup d'éléments pour ou contre.

Voilà d'autres évaluations.

Energie Coût de production en France
(en €/MWh)
Coût de production dans le monde
(en USD/MWh)
Energie hydroélectrique 32 à 149 47
Géothermie 43 à 53 73
Eolien terrestre 50 à 71 53
Eolien en mer 44 115
Solaire photovoltaïque au sol 45 à 81 n.d
Solaire photovoltaïque commercial / industriel 61 à 104 68
Solaire photovoltaïque résidentiel 64 à 229 n.d
Solaire thermodynamique à concentration 164 à 208 (2016) 182
Hydrolien marin 250 à 507 (2016) n.d
Bioénergie 131 à 167 (méthanisation) 66
Energie nucléaire 50 35
Energie nucléaire (EPR) 120 n.d
Gaz (CCGT) 50 à 66 n.d
Charbon 100 n.d

Posté le 18 décembre 2020 à 23h27 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un
Energie Coût de production en France
(en €/MWh)
Coût de production dans le monde
(en USD/MWh)

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Posté le 19 décembre 2020 à 00h28 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un
NiPenseMemePas a écrit

D'abord, nous avons des EnR pilotables : c'est l'hydroélectrique, c'est la biomasse.

D'autre part, nous pouvons piloter la demande, c'est bien un des objectifs du compteur linkys : piloter les appareils et avoir des prix variables selon le principe qu'il n'y a jamais de pénurie dans un système capitaliste si le prix est adapté à l'offre. 

Et comme le meilleur kwh est celui qu'on ne consomme pas, l'isolation des logements,... diminuera les besoins en hiver et en été.

A partir de là, on voit vite que les besoins de stockage n'ont pas besoin d'être aussi important que certains l'imaginent, surtout qu'il y a pour quelques années à arriver à du presque tout EnR.

A l'échelle du monde, l'électricité est essentiellement d'origine fossile, avec le développement des EnR, si 50% passe dessus, c'est une économie énorme de CO2.

Le prix de revient du MWh éolien terrestre est à 60€ environ aujourd'hui, celui d'un EPR est à 120!

Comme en ce moment les Anglais doivent ou non choisir la construction d'un second EPR, leur presse apporte beaucoup d'éléments pour ou contre.

Voilà d'autres évaluations.

Energie Coût de production en France
(en €/MWh)
Coût de production dans le monde
(en USD/MWh)
Energie hydroélectrique 32 à 149 47
Géothermie 43 à 53 73
Eolien terrestre 50 à 71 53
Eolien en mer 44 115
Solaire photovoltaïque au sol 45 à 81 n.d
Solaire photovoltaïque commercial / industriel 61 à 104 68
Solaire photovoltaïque résidentiel 64 à 229 n.d
Solaire thermodynamique à concentration 164 à 208 (2016) 182
Hydrolien marin 250 à 507 (2016) n.d
Bioénergie 131 à 167 (méthanisation) 66
Energie nucléaire 50 35
Energie nucléaire (EPR) 120 n.d
Gaz (CCGT) 50 à 66 n.d
Charbon 100 n.d

Ok, donc vous comparez bien des choux et des carottes, à savoir du MWh pilotable et du MWh fatal. Ça n'a aucun sens de faire ça tant que vous ne démontrez pas qu'un effacement conséquent est possible et socialement acceptable (prérequis fort discutable des scénarios 100% ENR de l'ADEME et de negawatt). En partant de présupposés absurdes, on peut effectivement arriver à des conclusions absurdes, même avec un raisonnement correct. Les économies d'énergie seront certes nécessaires, mais pas du tout suffisantes : il faudra quand même chauffer les bâtiments en hiver, faire avancer les trains et faire tourner les frigos quand il y a de la demande et ni vent ni soleil. Un effacement du niveau de ce que prévoit le rapport Negawatt, c'est quand même énormément de moyens et d'efforts collectifs (si c'est même possible) pour… aucune économie de CO2 sur le mix électrique en France. On a d'autres problèmes plus graves à régler que le nucléaire quand même !

Parier sur un tel niveau d'effacement semble quand même TRÈS risqué (voire suicidaire) quand le risque climatique est énorme et que si un tel niveau d'effacement s'avère impossible il faudra nécessairement recourir à du backup gaz fortement carbonné (spoiler : c'est ce qu'il se passe au Portugal, en Espagne, en Allemagne et bien d'autres pays qui misent un max sur les ENR, et c'est la voie que commence à emprunter la France). Aujourd'hui, plus d'ENR en France c'est un MWh plus cher et + de CO2, ou juste un risque de blackout (parce qu'on ne sait pas et on ne saura pas dans les temps effacer les facécies des éoliennes et des panneaux photovoltaïques). Surtout en sachant qu'on a d'autres solutions beaucoup moins contraignantes, beaucoup plus acceptables socialement, nécessitant beaucoup moins d'investissements, ne nécessitant pas de solutions de backup, ni d'effacement. Tous ces efforts demandés à tout le monde pourquoi au juste ? Juste parce qu'on est anti-nucléaire primaires et pro ENRi par pure idéologie ? En tout cas, certainement pas pour le climat.

Vous ne pensez pas qu'on a déjà assez de travail comme ça ? Entre l'isolation des bâtiments, le remplacement du chauffage au fioul par des pompes à chaleur ou autres moyens de chauffage décarbonnées, les transports, la consommation de produits d'origine animale, le bâtiment/les cimenteries, toutes les industries, les importations de produits manufacturés au charbon, les changements sociaux qu'on devra adopter face au réchauffement climatique et aux migrations des populations sinistrées, et tout ce que j'oublie… À force de jouer les enfants capricieux, on finira par tout perdre.

Posté le 19 décembre 2020 à 01h08 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un

H a écrit

Ok, donc vous comparez bien des choux et des carottes, à savoir du MWh pilotable et du MWh fatal. Ça n'a aucun sens de faire ça tant que vous ne démontrez pas qu'un effacement conséquent est possible et socialement acceptable (prérequis fort discutable des scénarios 100% ENR de l'ADEME et de negawatt). En partant de présupposés absurdes, on peut effectivement arriver à des conclusions absurdes, même avec un raisonnement correct. Les économies d'énergie seront certes nécessaires, mais pas du tout suffisantes : il faudra quand même chauffer les bâtiments en hiver, faire avancer les trains et faire tourner les frigos quand il y a de la demande et ni vent ni soleil. Un effacement du niveau de ce que prévoit le rapport Negawatt, c'est quand même énormément de moyens et d'efforts collectifs (si c'est même possible) pour… aucune économie de CO2 sur le mix électrique en France. On a d'autres problèmes plus graves à régler que le nucléaire quand même !

Parier sur un tel niveau d'effacement semble quand même TRÈS risqué (voire suicidaire) quand le risque climatique est énorme et que si un tel niveau d'effacement s'avère impossible il faudra nécessairement recourir à du backup gaz fortement carbonné (spoiler : c'est ce qu'il se passe au Portugal, en Espagne, en Allemagne et bien d'autres pays qui misent un max sur les ENR, et c'est la voie que commence à emprunter la France). Aujourd'hui, plus d'ENR en France c'est un MWh plus cher et + de CO2, ou juste un risque de blackout (parce qu'on ne sait pas et on ne saura pas dans les temps effacer les facécies des éoliennes et des panneaux photovoltaïques). Surtout en sachant qu'on a d'autres solutions beaucoup moins contraignantes, beaucoup plus acceptables socialement, nécessitant beaucoup moins d'investissements, ne nécessitant pas de solutions de backup, ni d'effacement. Tous ces efforts demandés à tout le monde pourquoi au juste ? Juste parce qu'on est anti-nucléaire primaires et pro ENRi par pure idéologie ? En tout cas, certainement pas pour le climat.

Vous ne pensez pas qu'on a déjà assez de travail comme ça ? Entre l'isolation des bâtiments, le remplacement du chauffage au fioul par des pompes à chaleur ou autres moyens de chauffage décarbonnées, les transports, la consommation de produits d'origine animale, le bâtiment/les cimenteries, toutes les industries, les importations de produits manufacturés au charbon, les changements sociaux qu'on devra adopter face au réchauffement climatique et aux migrations des populations sinistrées, et tout ce que j'oublie… À force de jouer les enfants capricieux, on finira par tout perdre.

ça c'est parce que vous raisonnez au niveau de la France et à court terme, ce qui se passe en Europe permet de faire des petits ailleurs, là où justement l'électricité est essentiellement d'origine fossile. Vous n'imaginez pas mettre des centrales nucléaires partout dans le monde alors que près de 1% des sites, dans des pays à la pointe, ont eu un accident majeur? C'est bien plus simple, rapide et sûre d'y mettre du renouvelable, ensuite il suffit d'utiliser moins de gaz ou charbon quand il y a du vent  ou du soleil,...

C'est ce qui s'est passé en Chine, ils on diminué les rejets de CO2 grâce à l'éolien à production équivalente. 

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Bysoft
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Posté le 19 décembre 2020 à 01h14 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un
H a écrit

Tout à fait, et j'ajoute partir du moment où ça parle de "neutralité carbone" ce sera de toute façon du greenwashing puisqu'aucune entreprise au monde n'est réellement "neutre en carbone". La seule façon pour n'importe quelle activité humaine d'être neutre en carbone est de ne pas exister. Ça signifie que quand ils parlent de "neutralité carbone", ce qu'ils vont faire c'est très vraisemblablement un programme de compensation carbone (qui finance soit des projets de plantation d'arbres soit des investissement dans des énergies bas carbone probablement intermittentes). Air France fait ça depuis le début de l'année, ce qui lui permet de vendre depuis le début de l'année des "vols zéro carbone", un comble. On comprend facilement que ce type d'artifice va vite poser un problème à l'échelle, et d'ailleurs, ça ne fait pas partie des solutions contre le réchauffement climatique recommandées par le GIEC. Mais bon, ça donnera bonne conscience à bon nombre de pseudo-écologistes, n'est-ce pas là l'essentiel ?

+ 10000 Et de toute façon cette carte c'est du bidon avec seulement 25% d'énergie renouvelable et de plus alors qu'on refait fonctionner les centrales charbon la France ne peux pas être décarboné money-mouth

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Bysoft
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Posté le 19 décembre 2020 à 01h16 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un
H a écrit

Et quand il n'y a ni vent ni de soleil, vos data centers, vos boutique, vos centres d'appels, vos "réseaux propriétaires", vos véhicules de service, vous faites comment ? Vous dites à vos abonnés "ah non, désolé, pas d'internet aujourd'hui, pas assez de vent, revenez demain" ?

Les éoliennes d'accord par contre les panneaux n'ont pas besoin de soleil, ils produirons juste moins wink

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Bysoft
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Posté le 19 décembre 2020 à 01h20 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un
giov56 a écrit

LOL

Vous ne comprenez pas le système actuel de production de l'énergie électrique

Renseignez-vous :-)

Ben si système pourri à part le voltaïque (et encore ça se discute) rien de décarboné et rien d'écolo les éoliennes une fumisterie qui sers à des boites à engranger beaucoup de pognon money-mouth

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Posté le 19 décembre 2020 à 03h38 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un
NiPenseMemePas a écrit

ça c'est parce que vous raisonnez au niveau de la France et à court terme, ce qui se passe en Europe permet de faire des petits ailleurs, là où justement l'électricité est essentiellement d'origine fossile. Vous n'imaginez pas mettre des centrales nucléaires partout dans le monde alors que près de 1% des sites, dans des pays à la pointe, ont eu un accident majeur? C'est bien plus simple, rapide et sûre d'y mettre du renouvelable, ensuite il suffit d'utiliser moins de gaz ou charbon quand il y a du vent  ou du soleil,...

C'est ce qui s'est passé en Chine, ils on diminué les rejets de CO2 grâce à l'éolien à production équivalente. 

La fameuse théorie du foisonnement. Problemos encore, ce foisement n'existe ni à l'échelle de la France, ni à l'échelle européenne (https://www.lemondedelenergie.com/eolien-foisonnement-stockage-pilotable/2020/02/14/). Grosso-modo, quand il fait nuit en France, il fait aussi nuit en Pologne, et quand il y a du vent en France, il y a aussi du vent en Pologne et inversement. Et donc vous en arrivez au point important « il suffit d'utiliser moins de gaz ou charbon quand il y a du vent ou du soleil ». Ça a le mérite d'être clair : vous ne voyez aucun problème d'augmenter l'empreinte carbone de notre mix électrique dans le seul but d'apaiser votre peur irrationnelle du nucléaire.

Vous prétendez que près de 1% des sites nucléaires dans le monde ont eu un accident majeur. C'est faux. + de 450 réacteurs nucléaires en fonctionnement dans le monde actuellement pour 2 accidents majeurs, ça fait environ 0,4%, donc beaucoup moins d'1% (à noter qu'il faudrait prendre en compte les réacteurs nucléaires plus en fonctionnement pour être précis, ce qui doit en réalité nous amener bien en dessous de 0,1%). Et ce critère est de toute façon complètement fumeux parce que l'accident de Tchernobyl ne peut plus arriver aujourd'hui et on a aussi fait des progrès depuis Fukushima, donc la probabilité de survenue d'un d'accident majeur par unité d'énergie produite décroit avec le temps.

Un critère moins biaisé et plus pertinent pour évaluer la dangerosité d'une source d'énergie, c'est le nombre de morts par unité d'énergie produite sur l'ensemble du cycle. Et là on apprend que le nucléaire est en fait la source de production d'énergie de très loin la plus sûre, devant même l'éolien et le photovoltaïque, et évidemment très loin devant le gaz et le charbon. (https://www.statista.com/statistics/494425/death-rate-worldwide-by-energy-source/) Comme quoi, les idées reçues ont la peau dure. Une centrale qui explose fait plus de bruit que des particules dans l'air qui empoisonnent siliencieusement des millions de personnes, c'est sûr.

Bysoft a écrit

Les éoliennes d'accord par contre les panneaux n'ont pas besoin de soleil, ils produirons juste moins wink

Tout comme les éoliennes produiront moins s'il y a peu de vent, non ? Et je suis prêt à parier que la production d'un panneau PV la nuit avoisine le zéro. De toute façon, le fond de l'argument c'est surtout de dire que, contrairement aux fossiles au nuc ou à l'hydro, ça ne produit pas quand il y a de la demande mais quand "Dieu" le veut. Et donc nécessité de stockage (c'est cher, très cher), d'effacement (doutes sur la faisabilité et le potentiel, quid de l'acceptabilité sociale, des grands chamboulements sociétaux que ça nécessite), de blackout (juste pas acceptable) ou de compenser (avec du carbone donc puisque personne ne voudra investir dans du nucléaire s'il est impossible de l'exploiter à 100% à cause des ENRi). Tout ça pour ne rien améliorer voire empirer notre empreinte carbone. Bravo les efforts et les moyens dépensés pour empirer notre empreinte carbone. Ces mêmes moyens et efforts auraient pu être dépensés dans des solutions vraiment efficaces.

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Posté le 19 décembre 2020 à 03h49 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un
Bysoft a écrit

Ben si système pourri à part le voltaïque (et encore ça se discute) rien de décarboné et rien d'écolo les éoliennes une fumisterie qui sers à des boites à engranger beaucoup de pognon money-mouth

Je suis honnêtement curieux de savoir quelle distinction vous faites entre le photovoltaïque et l'éolien. La seule chose qui rachète un peu le photovoltaïque par rapport à l'éolien à mes yeux (même si ça reste très marginal), c'est qu'il est mieux corrélé à la demande que l'éolien. Au moins, il fait jour à peu près en même temps que les activités humaines ont cours. Aussi, pendant les canicules (qui vont devenir un vrai problème dans les prochaines années), il y a souvent beaucoup d'ensoleillement ce qui pourrait nous aider à mieux absorber d'éventuels pics de consommation électriques liés au fonctionnement des climatisations. Mais je n'ai aucune idée des ordres de grandeur que cela représente. Je ne sais pas si c'est significatif.

Posté le 19 décembre 2020 à 10h02 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un

H a écrit

La fameuse théorie du foisonnement. Problemos encore, ce foisement n'existe ni à l'échelle de la France, ni à l'échelle européenne (https://www.lemondedelenergie.com/eolien-foisonnement-stockage-pilotable/2020/02/14/). Grosso-modo, quand il fait nuit en France, il fait aussi nuit en Pologne, et quand il y a du vent en France, il y a aussi du vent en Pologne et inversement. Et donc vous en arrivez au point important « il suffit d'utiliser moins de gaz ou charbon quand il y a du vent ou du soleil ». Ça a le mérite d'être clair : vous ne voyez aucun problème d'augmenter l'empreinte carbone de notre mix électrique dans le seul but d'apaiser votre peur irrationnelle du nucléaire.

Vous prétendez que près de 1% des sites nucléaires dans le monde ont eu un accident majeur. C'est faux. + de 450 réacteurs nucléaires en fonctionnement dans le monde actuellement pour 2 accidents majeurs, ça fait environ 0,4%, donc beaucoup moins d'1% (à noter qu'il faudrait prendre en compte les réacteurs nucléaires plus en fonctionnement pour être précis, ce qui doit en réalité nous amener bien en dessous de 0,1%). Et ce critère est de toute façon complètement fumeux parce que l'accident de Tchernobyl ne peut plus arriver aujourd'hui et on a aussi fait des progrès depuis Fukushima, donc la probabilité de survenue d'un d'accident majeur par unité d'énergie produite décroit avec le temps.

Un critère moins biaisé et plus pertinent pour évaluer la dangerosité d'une source d'énergie, c'est le nombre de morts par unité d'énergie produite sur l'ensemble du cycle. Et là on apprend que le nucléaire est en fait la source de production d'énergie de très loin la plus sûre, devant même l'éolien et le photovoltaïque, et évidemment très loin devant le gaz et le charbon. (https://www.statista.com/statistics/494425/death-rate-worldwide-by-energy-source/) Comme quoi, les idées reçues ont la peau dure. Une centrale qui explose fait plus de bruit que des particules dans l'air qui empoisonnent siliencieusement des millions de personnes, c'est sûr.

Tout comme les éoliennes produiront moins s'il y a peu de vent, non ? Et je suis prêt à parier que la production d'un panneau PV la nuit avoisine le zéro. De toute façon, le fond de l'argument c'est surtout de dire que, contrairement aux fossiles au nuc ou à l'hydro, ça ne produit pas quand il y a de la demande mais quand "Dieu" le veut. Et donc nécessité de stockage (c'est cher, très cher), d'effacement (doutes sur la faisabilité et le potentiel, quid de l'acceptabilité sociale, des grands chamboulements sociétaux que ça nécessite), de blackout (juste pas acceptable) ou de compenser (avec du carbone donc puisque personne ne voudra investir dans du nucléaire s'il est impossible de l'exploiter à 100% à cause des ENRi). Tout ça pour ne rien améliorer voire empirer notre empreinte carbone. Bravo les efforts et les moyens dépensés pour empirer notre empreinte carbone. Ces mêmes moyens et efforts auraient pu être dépensés dans des solutions vraiment efficaces.

C'est quand même fou que l'on parle du monde vous en restiez à la France et à l'Europe.

Le problème est le CO2 au niveau mondial  Sa production électrique est essentiellement faite avec du carbone. Introduire une  part importante de renouvelable, nonobstant l'intermittence, abaissera de facto le C02 puisque lorsque des éoliennes produiront, des centrales, déjà existantes, au charbon ou gaz ou fuel pourront être coupées.

Pour le stockage https://en.wikipedia.org/wiki/Cryogenic_energy_storage

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Posté le 19 décembre 2020 à 10h53 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un
NiPenseMemePas a écrit

C'est quand même fou que l'on parle du monde vous en restiez à la France et à l'Europe.

Le problème est le CO2 au niveau mondial  Sa production électrique est essentiellement faite avec du carbone. Introduire une  part importante de renouvelable, nonobstant l'intermittence, abaissera de facto le C02 puisque lorsque des éoliennes produiront, des centrales, déjà existantes, au charbon ou gaz ou fuel pourront être coupées.

Pour le stockage https://en.wikipedia.org/wiki/Cryogenic_energy_storage

Abaissera le CO2 admettons (où sont les preuves du reste, ce n'est pas ce qu'on constate dans les pays qui suivent la voie des ENRi). Suffisamment et dans les échelles de temps qui nous intéressent, sûrement pas puisque je me fume à vous expliquer qu'il faudra durablement (et jusqu'à preuve du contraire) compenser l'intermittence des ENRi par des solutions carbonnées. Conséquemment, les ENRi doivent être l'exception et non la norme d'un système électrique si l'objectif poursuivi et la plus forte neutralité carbone possible (e.g. on peut les réserver aux pays trop instables pour permettre d'assurer un niveau de sûreté suffisant). Regardez tous les pays qui suivent votre sainte parole depuis 10 ans. OK, ils ont "diversifié leur mix" dont acte, mais sont-ils arrivés à ne serais-ce qu'1% de ce qu'a réussi la France en terme de décarbonation de l'électricité (qui poursuivait certes d'autres objectifs à l'époque) ? Et tout ça à quel prix ? Combien de milliards d'argent (la plupart du temps public) dépensé pour n'avoir aucun effet sur l'empreinte carbone en pratique et ne même pas avoir le stockage en prime ? Quel succès vos éoliennes !

Et vous pouvez m'envoyer autant de solutions de stockage obscures et fantasques que vous voulez, à ce jour il n'existe aucun de projet industriel pour stocker de l'électricité à une échelle satisfaisante (du moins si on veut conserver un coût du kWh socialement acceptable). Ces centrales sont beaucoup trop coûteuses et possèdent des limites et des contraintes physiques fortes sinon elles seraient déjà déployées largement. Le mieux qu'on sache faire aujourd'hui en terme d'échelle c'est les STEP et même si elles peuvent se justifier parfois localement, ce n'est pas applicable partout (cat il faut de l'eau et du relief) et ça reste malgré tout extrêmement cher ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Stockage_de_l%27%C3%A9nergie#Co%C3%BBt_du_stockage_d'%C3%A9nergie ). Donc on peut espérer que ces solutions de stockage vont venir demain comme un messie et qu'on sera capable de les massifier dès l'année prochaine, mais aujourd'hui c'est juste du fantasme, exactement comme la fusion nucléaire. On en a ni le temps, ni les moyens, et tous ces moyens pourquoi au juste ? Qu'est-ce qu'apportent ces solution complexes et coûteuses que n'apporte pas un EPR (qui lui n'est pas hypothétique) ? On sait toujours pas bien. En attendant d'avoir des réponses, il parait quand même plus raisonnable de faire appel à des solutions éprouvées en matière de décarbonation.

Posté le 19 décembre 2020 à 15h45 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un
H a écrit

Tout à fait, et j'ajoute partir du moment où ça parle de "neutralité carbone" ce sera de toute façon du greenwashing puisqu'aucune entreprise au monde n'est réellement "neutre en carbone". La seule façon pour n'importe quelle activité humaine d'être neutre en carbone est de ne pas exister. Ça signifie que quand ils parlent de "neutralité carbone", ce qu'ils vont faire c'est très vraisemblablement un programme de compensation carbone (qui finance soit des projets de plantation d'arbres soit des investissement dans des énergies bas carbone probablement intermittentes). Air France fait ça depuis le début de l'année, ce qui lui permet de vendre depuis le début de l'année des "vols zéro carbone", un comble. On comprend facilement que ce type d'artifice va vite poser un problème à l'échelle, et d'ailleurs, ça ne fait pas partie des solutions contre le réchauffement climatique recommandées par le GIEC. Mais bon, ça donnera bonne conscience à bon nombre de pseudo-écologistes, n'est-ce pas là l'essentiel ?

Et en plus de ça, le vol doit être plus cher (la nouveauté écolo ça a un prix), tu payes donc la plantation à la place de la compagnie en plus de ta place à bord.

Des génies cool

Posté le 19 décembre 2020 à 21h38 Citer le commentaireSignaler le commentaireRemonter en haut de pageDescendre en bas de pagePartager ce commentaire sur Twitter Voter plus un Voter moins un

Construire des centrales nucléaires, cela  nécessite des compétences et des qualités que très peu ont. Il n'est donc pas possible de décider d'en construire 1000 dans le monde en même temps.

Quand on regarde où sont brulés les combustibles fossiles, on voit vite que le chauffage et les transports sont les plus gros postes. Et, là on peut agir vite.

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