Orange lancera finalement son réseau 5G "d’ici quelques semaines", son patron s’est un peu trop avancé
Pas si vite concernant la 5G. L’administration est dans le coup. Et ça rallonge forcément les délais.
La 5G arrivera bel et bien, mais pas aussi vite. "On pourra avoir accès à la 5G dès le 18 novembre, là où évidemment il y a des antennes 5G", indiquait pour rappel Stéphane Richard au micro de BFM Business. Sauf que le PDG d’Orange s’est visiblement un peu trop avancé. À 01net, un porte-parole de l’opérateur historique a déclaré que "la 5G sera disponible d’ici quelques semaines dans les premières villes". Et de préciser : "nous attendons l’autorisation d’émettre de l’ANFR".
Les délais administratifs à ne pas oublier
L’Arcep avait indiqué que les opérateurs pourraient lancer leurs réseaux 5G entre le 20 et le 30 novembre. Le régulateur avait toutefois souligné qu’il s’agissait d’une date théorique. Et pour cause puisqu’il faut tenir compte des délais administratifs. Les opérateurs doivent en effet obtenir des autorisations d’émettre auprès de l’ANFR, le gendarme des ondes, mais également communiquer auprès des communes concernant l’activation de leurs antennes.
L’ANFR a confirmé avoir reçu les premières demandes dès le 23 octobre. Cela s’explique par le fait que les opérateurs ont attendu le 20 octobre, jour des résultats des enchères de positionnement, avant de déposer leur dossier. "Nous devrions être en mesure de fournir les premières autorisations de sites commerciaux en bande 3,5 GHz à partir du 20 novembre. Nous publierons ces données sur la 5G après la publication des offres commerciales des opérateurs", a indiqué l’autorité administrative à nos confrères.
Des communes moins emballées à convaincre
Quant aux communes, il faut réussir à convaincre les réfractaires. “Juridiquement, à partir du moment où les opérateurs auront dans leurs mains les autorisations des fréquences que nous, Arcep, allons leur donner, ils peuvent déployer le réseau. Et ils n’ont pas besoin de l’autorisation du maire”, a rappelé Sébastien Soriano. Celui-ci avait toutefois invité Orange, Free, Bouygues Telecom et SFR à ne pas passer en force et maintenir le dialogue. La consultation citoyenne organisée par Paris est un bon exemple de pédagogie.
Source : 01net
Stéphane_ping
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Ah ah ah ah ah ah ah ah !!!!!
Si c'est comme en Suisse... et bien... "on a pas le cul sorti des ronces"...