Smartphones : le gouvernement veut aider les consommateurs à identifier les appareils faciles à réparer
Le gouvernement se penche sur l’obsolescence programmée dans les smartphones et ordinateurs. Il veut allonger la durée de vie des appareils high-tech, en informant plus le consommateur et en soutenant la filière du reconditionnement.
Certains constructeurs facilitent plus la tâche que d’autres pour la réparation de leurs smartphones ou ordinateurs, en optant notamment pour des conceptions modulaires, en préférant des vis standard, en évitant l’usage abusif de colle ou rendant les pièces de rechange facilement accessibles. Or, un appareil plus facilement réparable, c’est un appareil à la durée de vie potentiellement plus longue. Voilà pourquoi les terminaux sont autant dans le viseur que les centres de données, à l’heure de la transition écologique.
Une enquête et des mesures
Sur fond de plaintes des réparateurs et reconditionneurs concernant la difficulté à trouver les pièces détachées et les prix élevés rendant les réparations économiquement peu intéressantes, une ouverture d’enquête a été demandée à la DGCCRF.
Le gouvernement réfléchit par ailleurs à la mise en place d’un "indice de réparabilité", une note sur 10 à la manière du spécialiste iFixit qui se penche sur les appareils high-tech afin d’en noter la facilité de réparation. Les consommateurs pourraient ainsi acheter de manière plus éclairée. Mais au-delà de la meilleure information pour les utilisateurs, le gouvernement entend soutenir le secteur du reconditionné, avec notamment une enveloppe de 21 millions d’euros pour la filière ou encore un taux de TVA réduit.
Source : Le Figaro
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C'est bien, mais s’ils obligeaient déjà les fabricants à mettre des batteries remplaçables, comme c'était encore généralement le cas il n'y a pas si longtemps, ce serait mieux.