Sabotages d’antennes de téléphonie mobile : 14 personnes mises en examen
Certains gilets jaunes seraient allés plus loin que d’autres dans leurs actions. À la suite d’une enquête, 14 d’entre eux ont ainsi été mis en examen pour des dégradations d’antennes-relais de téléphonie mobile.
Jeudi dernier, le parquet de Mulhouse a annoncé la mise en examen et le placement sous contrôle judiciaire de 14 personnes, l’une dans le courant de l’été et les autres la semaine dernière. Parmi elles, 12 hommes et 2 femmes nés entre 1957 et 1998 et ayant pour point commun d’avoir participé au mouvement contestataire des gilets et d’avoir été présentes sur les rond-points.
Mais seulement pas, d’après une enquête de la gendarmerie menée entre janvier 2019 et janvier 2020, suite à l’incendie d’un pylône à d’Altkirch, près du rond-point de Carspach, occupé par les gilets jaunes. Les 14 personnes sont suspectées d’avoir participé à la dégradation de 9 pylônes de téléphonie mobile dans les communes d’Altkirch, Eteimbes, Kingersheim, Roppentzwiller, Seppois-Le-Bas, Traubach-le-Bas, Valdieu-Lutran et Wittelsheim, dans le département du Haut-Rhin, dans l’est de la France.
Le mode opératoire était toujours le même, à savoir "des pneus imbibés d’essence déposés au pied du coffret électrique qui se trouve à proximité du pylône puis enflammés". Une "action violente pour marquer sans doute les esprits au regard de leurs revendications", estime Edwige Roux-Morizot, procureure de la République de Mulhouse.
Les dégradations ont impacté le fonctionnement des réseaux mobiles Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR. Le préjudice pour les opérateurs est estimé à plusieurs millions d’euros. Les accusés encourent jusqu’à 15 ans de prison et 150 000 euros d’amende.
Source : AFP





ABP
Envoyer message
J'ai appris à compter à la maternelle et assez bien pour intégrer Normale Sup', donc je pense que ça ira. Pour ce qui est de l'Arc de Triomphe, le cas est édifiant. Les responsables du saccage étaient… des membres de Génération Identitaire ! Des gens qui se sont ensuite fait virer des manifs GJ par des antifas (la police en avait arrêté quelques-uns… qui ont fait selfies tous souriants dans les fourgons avant d'être relâchés sans avoir rien pris, parce qu'il ne faut pas trop taper sur ceux-là, vu qu'ils sont bien à droite). Ah, mince, c'est pas des anarcho-communo-gauchistes les casseurs, bien au contraire ! Faut pas trop le dire ça, ça ne sert pas la propagande de la droite.
Le gros problème avec les manifs, c'est qu'il n'y a pas de contrôle à l'entrée. N'importe-quel connard peut rejoindre n'importe-quelle manif et casser au nom des manifestants (ou en entrainer d'autres à casser). Ça a un nom, ça s'appelle un agent agitateur. Une stratégie attestée depuis plus d'un siècle pour décrédibiliser l'opposition. En France, on a même pris un flic sur le fait dans les années 70, en train de casser une vitrine en se faisant passer pour un manifestant.
Du reste, violence ou pas, ça ne change rien au hold-up fiscal de Macron, avec la suppression de l'IFS et les revenus du capital moins taxés que ceux du travail (en clair, le fric gagné sans bosser est moins taxé que celui gagné en bossant… c'est ça la "start-up Nation"). Encore une fois, on se sert de ces violences comme prétexte pour ignorer les revendications, même stratégie que Trump avec BLM aux USA.