La Freebox Delta et sa fibre 10G, un casse tête pour les outils de mesures de débit
Dans son rapport sur la qualité de l’internet, le gendarme des télécoms fait part d’une problématique causée par les tests de débit à 10 Gbit/s.
Un défi à relever pour les outils de mesures, dont Free est pour l’instant l’unique responsable en France. Si les débits supérieurs à 1Gb/s en France commencent à arriver, avec notamment SFR et Orange qui proposent du 2 Gbit/s partagé sur certaines offres, Free est le seul opérateur à proposer une connexion 10Gbit/s avec ses offres Freebox Delta et Delta S. Cette nouvelle connexion arrivée fin 2018 en France cause des soucis à l’Arcep pour réaliser ses mesures de qualité de service.
Le régulateur explique que "la grande majorité des tests de débit fixe sont réalisés dans un navigateur web" et donc pas via le système d’exploitation. Cette différence fait que beaucoup plus de ressources sont utilisées pour un test de débit sur Chrome, Mozilla ou Edge que sur Windows par exemple. Ainsi, les tests de débit sur ces logiciels, sont limités par la puissance des microprocesseurs des ordinateurs. En clair, "aujourd’hui les clients équipés de connexion 10 Gbit/s ne mesurent plus le débit de leur connexion à internet, mais la puissance leur microprocesseur".
Pour réaliser un test de débit 10 Gbit/s sur navigateur, deux conditions sont nécessaires. Il faut avoir un PC très puissant pour ne pas saturer le microprocesseur mais également une mire de test disposant de plus de 10 Gbit/s vers internet, ce qui est très rare.
Ce qui pousse certains à envisager des solutions de mesure de qualité de service directement sur le système d’exploitation, mais pas seulement. L’Arcep indique que plusieurs acteurs militent pour mesurer la qualité d’expérience, afin de représenter plus fidèlement vraiment la qualité ressentie pour l’utilisateur. "Dans certains cas, il pourrait en effet être possible d’avoir une meilleure QoE (Qualité d’Expérience) sur une ligne FttH 100 Mbit/s que sur une ligne FttH 10Gbit/s" admet l’Arcep. Cette différence peut être causée par la latence, les pertes de paquets, la taille des buffers ou la capacité à transporter les paquets dans l’ordre, qui ne sont pas dépendante de la capacité globale de la connexion.
Auzance
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Bonjour,
Vous avez peut-être quelques personnes mécontentes qui postent sur lafibre.info mais, de là à généraliser cette expérience aux 2,2 millions d'abonnés FTTH de Free, il y a un fleuve que vous ne devriez pas franchir.
Je n'ai qu'une Freebox Révolution et ne rencontre absolument pas les problèmes que vous décrivez. Et je ne crois pas avoir une route prioritaire sur "le reste du réseau" (sic)
En revanche, si je ne souhaite pas généraliser dans l'autre sens, le flux des abonnements mesuré par francois04 depuis le confinement va dans le sens d'une qualité de service plutôt appréciée des consommateurs qui, s'ils avaient eu de telles difficultés à jouer ou visionner des flux 1080p, s'en iraient voir ailleurs.
Après cette période tendue, c'est le contraire qui se produit : Free semble engranger massivement, avec un recrutement (net de résiliations) de plus de 23.000 abonnés par semaine. Soit l'équivalent de 300.000 sur un trimestre...
Vous n'êtes pas chez Free. Ne parlez donc pas pour nous, abonnés de Free FTTH. Merci :)