En permettant le télétravail, les réseaux ont contenu la baisse de productivité durant le confinement
Le confinement de la population sur fond de crise sanitaire a entraîné le recours massif au télétravail. Ce mode de travail a été permis grâce au bon fonctionnement des réseaux martelé par les opérateurs. Il a ainsi limité la baisse de productivité.
Voilà en tout cas ce que révèle une étude du cabinet de conseil Valoir concernant le travail à distance durant le confinement de la population. Selon les réponses données, la baisse de productivité était estimée à 1 % en moyenne. Elle se révélait plus grande dans le cas d’un travailleur entouré par des enfants (2 %). Celle-ci se révélait aussi plus forte pour un travailleur isolé, sans enfant ou autre adulte (3 %).
Les personnes questionnées ont révélé les principales sources de distractions que sont notamment les réseaux sociaux (32 %) où elles passent en moyenne 2,3 heures par jour, les enfants (24 %) et les autres adultes (18 %). Il y a également les animaux de compagnie et la nourriture à disposition. Concernant les plages horaires de travail, les personnes interrogées ont indiqué n’avoir pas changé leurs habitudes. La journée moyenne s’établit d’ailleurs à 9,75 heures, débutant en moyenne à 8h15 et terminant en moyenne à 18h00.
D’après les réponses données, même si pour certains il a fallu un temps d’adaptation, les salariés semblent avoir plutôt bien vécu ce télétravail imposé par la situation exceptionnelle. Moins de 5 % ont mal noté leur entreprise concernant la mise en place de ce mode de travail et plus de 40 % aimeraient du télétravail à plein temps à l’avenir. Un chiffre indique d’ailleurs que les entreprises vont devoir s’emparer davantage du dossier. 3 % d’une journée de travail concernaient en effet des questions liées aux technologies mises en oeuvre pour ce mode de travail.
Source : ZDNet
SATS
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Étude basée sur l'autodéclaration. On voit mal les salariés déclarer qu'ils ont réduit leur temps de travail de 15 ou 20%, même si les données sont anonymes.