COVID-19 : le trafic des réseaux télécoms a augmenté autant en quelques jours que durant 1 an, mais ils tiennent le choc pour le moment
Avec la pandémie de COVID-19, nous sommes confrontés à une situation sans précédent au niveau mondial et les réseaux télécom pour travailler depuis chez soi, se divertir. Nokia a mesuré les premiers effets de cette pandémie mondiale sur le trafic des réseaux et en a livré les résultats.
Craig Labovitz, chef de la technologie pour Nokia Deepfield et ses équipes, ont ainsi analysé les données de plusieurs réseaux en Europe occidentale à partir de la semaine du 9 mars 2020. Ils ont examiné les volumes et les modèles de trafic et ont pu repérer certaines anomalies et tendances concernant les réseaux télécoms.
Le trafic a augmenté autant en quelques jours qu’en une année entière
Nokia explique qu’habituellement la plupart des réseaux enregistrent une croissance de trafic 30 à 45% sur un an, et les opérateurs télécoms accompagnent chaque année cette hausse en augmentant leurs capacités. Mais le problème est qu’il a été observé un pic de 20 à 40% (généralement le soir) dans les régions touchées par le confinement au cours des quatre dernières semaines (et en quelques jours). Si Nokia indique que, "jusqu’à présent les réseaux semblent répondre à la demande" le constructeur précise que ces réseaux "ont été conçus pour se développer d’autant en un an, mais pas en quelques jours".
Si le Gouvernement, l’ARCEP, l’Union Eupéenne et bien sûr les opérateurs alertent les utilisateurs sur une possible saturation des réseaux, ce n’est donc pas parce que ceux-ci ont été sous-dimensionnés, mais parce qu’il font face à augmentation de trafic imprévisible et surtout extrêmement rapide. Nokia précise d’ailleurs que "la capacité en heures de pointe a été conçue pour répondre au streaming en ligne le dimanche 21 h, or ces pics de streaming sont désormais nettement plus élevés"
Des augmentations de trafic importante mais qui varient suivant l’heure
Certains pays d’Europe ont ont mis en place des mesures de confinements - Le premier jour de notre analyse est le jour où le confinement a été appliqué. Nokia a également continué d’examiner la situation le week-end suivant après l’annonce du confinement - que est appelé le week-end 1 (ou dimanche 1, le dimanche du week-end 1). Le jour 1 a entraîné une augmentation du trafic global entre 30% (17 h) et 80% (9 h), avec des augmentations entre 50% et 70% pendant la majeure partie de la journée.
Le trafic du dimanche du week-end 1 a augmenté de 34% à 97% pendant la journée, apportant parfois des niveaux de trafic en térabits supplémentaires sur le réseau. Alors que les week-ends « normaux » (en raison du streaming et des jeux en ligne) peuvent être utilisés comme une base de référence solide et une référence pour vérifier s’il y a suffisamment de capacité pour faire face à ces pics, il semble que le week-end 1 ait également testé le réseau et d’une manière significative. La bonne nouvelle est que les réseaux ont pu absorber ce pic sans dégrader la qualité de service.
antmart
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Mais n importe quoi même si il y a aucune baisse de réseau ou de débit tout le monde bénéficiera du service. Le bridage est là pour des raisons économiques seulement, d ailleurs il y a une info d uf, qui en parle.