Clin d’oeil : le collectif "Orange j’enrage" lance une carte collaborative pour dénoncer "l’état déplorable du réseau cuivre" de l’opérateur historique
Le collectif "Orange j’enrage" n’a pas dit son dernier mot et n’en démord pas. Orange fait preuve selon lui d’une totale incurie dans la gestion de son réseau cuivre, en mettant en situation d’insécurité numérique les usagers et tout particulièrement les habitants isolés des zones rurales.
Galère en zone rurale. Coupés du monde, victimes de pannes d’internet et de téléphone de manière intempestive, des Ardéchois ont fin 2019 créé le collectif “Orange j’enrage”.
Leur objectif, se faire entendre de l’opérateur historique et délégataire du service universel mais aussi des parlementaires en fédérant tous les villages dans leur cas. Après avoir distribué un calendrier recensant tous les incidents rencontrés dans l’année, le collectif passe à la vitesse supérieur en intégrant sur son site internet une carte collaborative "permettant de rendre compte de l’état déplorable du réseau de téléphonie fixe dont Orange est censé assurer l’entretien", apprend-on.
Cette carte n’a bien évidemment pas la prétention d’être exhaustive ni précise puisqu’elle est le fruit de participations citoyennes. Avec celle-ci, le collectif compte bien faire réagir Orange en localisant différents problèmes sur les lignes tout en identifiant les victimes de pannes. Basée sur uMap d’OpenStreetMap, cette carte est mise en place avec une documentation pour aider l’utilisateur à y placer ses informations. Certaines pannes excèdent 12 mois.
La volonté est toujours la même, fédérer la majorité des villages dans l’hexagone, également impactés par cette avalanche de coupures. Mais surtout, pousser les parlementaires à reconnaître internet comme “un service vital, au même titre que l’eau ou l’électricité.”
Hdb3
C'est cela les entreprises privées avec du personnel mal formé.
J'ai bossé comme technicien sup aux PTT (administration) J'étais aux transmisssions.
Pour un simple déséquilibre de téléalimentation sur un lien et qui ne perturbait pas le fonctionnement on se déplaçait et parfois si le défaut était en plein cable on ouvrait la route.
Avec la privatisation on nous a dit que du temps de l'administration on faisait de la sur-qualité et on a même désinstallé les terminaux doubleurs de conduits numériques. "On désinvesti "disaient ils.
Même le R2000 dans mon département couvrait mieux que les mobiles actuels.
La communication aurait du rester un domaine régalien de l'état