5G : le patron d’Orange satisfait des conditions d’attribution des fréquences, mais agacé par le cas Huawei
Lors de son intervention, ce mercredi, devant la Commission des Affaires Économiques du Sénat, Stéphane Richard, s’est exprimé sur le dossier de la 5G.
Stéphane Richard a affiché sa satisfaction concernant les conditions d’attribution de la 5G, malgré le prix de réserve plus élevé qu’attendu, à savoir 2,17 milliards d’euros pour 310 MHz de fréquences. "Je trouve que, globalement, le compromis trouvé par les autorités est assez correct et acceptable", a t-il en effet indiqué pour résumer sa pensée. Et d’ajouter que "le prix qui a été choisi n’est pas donné, mais en France, cela n’a jamais été bon marché les fréquences, notamment en ce qui concerne les prix de réserve". Il rappelle également le cas de "l’Allemagne ou l’Italie, où les prix ont atteint des sommes astronomiques", même si "ce n’est pas comparable, car ce ne sont pas les mêmes fréquences ni le même nombre de fréquences qui sont mis en jeu".
À propos du retard dont sont accusées les autorités, le patron d’Orange se veut rassurant : "ça ne va pas poser de problèmes en ce qui concerne le déploiement de nos réseaux". Il indique en effet : "c’est vrai qu’on n’est pas en avance, mais on n’est pas à six mois près. Ce n’est pas la peine de dramatiser cela. La France n’est pas spécialement en retard".
Stéphane Richard s’agace en revanche concernant le cas Huawei qui s’est traduit par la nécessité pour les opérateurs d’obtenir l’aval de l’ANSSI avant de déployer leurs équipements réseau, avec une absence de réponse dans les deux mois valant pour un refus. Il se montre d’ailleurs assez virulent concernant la situation : "Nous estimons nous que ces questions de sécurité n’existent absolument pas sur la partie radio. Cette espèce de mythe qui consiste à penser j’ai une antenne fabriquée en Chine donc il doit y avoir un micro dessus qui fait que toutes mes conversations sont écoutées quelque part dans un bureau du parti communiste chinois sont des foutaises totales". Et d’ajouter que "ça n’a jamais été établi nulle part, personne n’a jamais vu la moindre matérialisation de tout ça".
Le PDG de l’Agrume note au passage que ni Iliad ni Orange n’utilisent Huawei sur leurs équipements radio, et que "personne en France n’utilise Huawei comme fournisseur sur son cœur de réseau". Voilà pourquoi le cas Huawei n’aurait pas de répercussions sur Orange.
Source : ZDNet
el_maestro59
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Ah bon Free n'a pas de couverture nationale ?
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