Pour Bill Gates, la victoire d’Android sur Windows Phone est une erreur monumentale
A l’occasion d’une conférence de presse, le créateur de Microsoft est revenu sur ce qu’il considère comme l’une de ses plus grosses erreurs : la défaite de son OS face à Android.
On se rappelle tous du fiasco qu’a été l’essai de Microsoft de s’imposer sur le marché du smartphone. Bill Gates lui-même reconnaît que le géant américain a loupé quelque chose sur le segment, considérant même cet échec comme "l’une des plus grosses erreurs de tous les temps".
La différence entre le marché des produits et le marché des logiciels est pour Bill Gates la source du problème : "il ne peut y avoir qu’un seul OS non-Apple". En effet, lorsqu’il s’agit d’un logiciel ou dans ce cas d’un système d’exploitation, il est difficile de créer une forte concurrence et d’après le créateur de Microsoft, "le gagnant prend tout" et ne laisse rien aux potentiels concurrents. Bill Gates reconnaît qu’il n’a pas donné une impulsion nécessaire pour rivaliser avec iOS à l’époque, menant à la victoire de Google sur le marché des smartphones pour atteindre le duopole que nous connaissons aujourd’hui.
Une perte sèche pour Microsoft puisqu’il s’agit d’un marché à 400 milliards de dolllars qui lui a échappé, mais aussi une perte de pouvoir, l’empêchant de passer de multinationale très importante à LA plus grosse entreprise du monde, si l’OS de Windows avait été convaincant. Un acte manqué pour la firme, même si elle n’est pas complètement à plaindre, comme le reconnaît Bill Gates qui sait que Microsoft reste une des entreprises principales dans ce monde.
Source : Techcrunch via 01net
Mnot
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Et pourtant Microsoft avait déjà une base de smartphone Windows CE en 2004, donc bien avant Apple (iphone 2007). Mais il y avait 2 problèmes :
- Un matériel hétérogène et techniquement poussif.
- Pas de store logiciel (qui est la véritable innovation d'Apple)
Google a pris de l’avance sur Microsoft en rachetant la startup Android, en mettant le paquet sur le dev, et en donnant son OS au constructeurs de l'époque ce qui lui permet d'avoir 80% du marché.