Orange se dit prêt à un retrait de l’Etat de son capital mais, doute d’un retour à trois opérateurs en conséquence
Si Emmanuel Macron a révélé le mois dernier que la participation de l’Etat au capital d’Orange (23%) pourrait « évoluer » car l’opérateur historique « n’est ni une entreprise du secteur nucléaire ou de la défense, ni une entreprise assurant un service public en monopole », le PDG d’Orange semble quant à lui paré à toute éventualité.
Invité du « Club de l’économie » du Monde, Stéphane Richard est en effet revenu sur le serpent de mer que représente la privatisation d’Orange : « Il est possible que l’Etat compte tenu de la situation, des finances publiques, des besoins d’investissements y compris dans d’autres entreprises soit amené à envisager un désengagement de Orange, total ou partiel, je n’ai pas d’information là dessus, je me borne à regarder les déclarations de campagne y compris celles du président élu qui a envisagé cette possibilité. Je dirais que chez Orange, on se prépare à cette éventualité ». Selon lui, l’opérateur historique possède aujourd’hui « toutes les caractéristiques pour pouvoir faire face à cette situation (financièrement) sans aucun problème». Pour appuyer ses propos, Stéphane Richard fait alors état d’un « bilan solide » et de « bonnes performances » agrémentés d’un regain de confiance du côté des marchés.
Enfin, l’intéressé a abordé l’éventuel lien de cause à effet entre un retrait de l’Etat du capital d’Orange et la relance d’un schéma de consolidation du marché des télécoms, dans lequel il ne voit « rien de mécanique » tout en précisant que « si l’Etat décidait de se retirer, il fera une opération de marché et est-ce que cela redonnera des idées à certains ? Peut être », mais sans vraiment trop y croire, à toutes fins utiles : « Bouygues a son tableau de marche, nous avons le notre, Free a le sien, il construit son réseau. » En résumé, plus le temps passe, moins la consolidation a de sens.
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Soit l'etat se doit de proteger quand faillite,mais Orange comme d'autres ne l'est plus,il ne sagit que de pression si débauchage...aprés la France n'a pas les moyens de tout sauver....il est temps que notre pays revendent ses participations,desolé mais les impots ne servent pas a renflouer advitam le privé,la France est suffisament pauvre,ensuite pour areva ,efd,et l'industrie de l'armement no problemo,tout ce qui est nevralgique doit rester etatique.
la difference entre le japon et les Us sont que les creanciers sont ricains-majoritairement japonais,et pretent via les obligations d'état,le francais ne prete rien au pays mais reclame,ca peut pas marcher longtemps ,nous sommes dejá une gréce en puissance...sans parler de leur potentiel industriel qui se porte garant des creances..chez nous c'est pas le cas.