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L’itinérance avec Orange coûte à Free « un demi réseau national tous les ans »
La semaine dernière, Maxime Lombardini a été auditionné par la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale. Les députés lui ont posé, entre autres, des questions sur l’itinérance avec Orange et sur les raisons pour lesquelles Free Mobile ne déploie pas plus rapidement.
Le Directeur Général de Free a assuré : « On adorerait aller plus vite. Qu’il n’ait pas d’ambigüité, le contrat d’itinérance nous coûte ». Il a ensuite illustré ses propos en annonçant que l’itinérance coûtait à Free « un demi réseau national » par an. « Un peu moins maintenant par ce qu’on a un réseau un peu plus déployé mais dans les quatre premières années »
Maxime Lombardini a également expliqué : « Si on avait pu acheter un réseau de 15 000 antennes clef en main, on l’aurait fait le 1er jour. On aurait été le plus heureux des opérateurs. C’est pour cela que la consolidation nous aurait permis d’accélérer ce déploiement mobile en récupérant des sites déjà construits. La consolidation n’a pas abouti donc on continue très heureux et très sereins."
Découvrir une autre partie de l’intervention : M. Lombardini (Free) détaille les projets et investissements dans la fibre et le mobile
Publié le par La Rédaction
Carte des antennes Free Mobile
Records des débits Free Mobile
CH56
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Merci pour ce lien.
Comme beaucoup d'articles, celui-ci n'est pas sourcé et pour cause, les conditions de l'accord n'ont jamais été rendues publiques. Par ailleurs, ils confondent un peu les choses, 27% de réseau propre n'était pas un objectif d'Illiad, mais une condition sine qua non pour l'obtention de la 4e licence, obligeant le soumissionnaire à engager en amont des investissements d'infrastructure dans un délai donné avant d'obtenir l'autorisation d'exploiter. L'autorisation de déployer ne pouvait pas être accordé avant les versements des droits de licence, l'autorisation d'exploiter ne pouvait pas être accordée avant que l'ARCEP ne constate que les déploiements effectués permettaient les fameux 27%.
Ça n'a pas empêché les fameux journalistes de reprendre ensuite "l'information" selon laquelle Free avait éteint ses antennes, et n'assurait en mars 2012 que 3% du trafic. "Information" au passage jamais démentie.
La licence 2G n'étant pas vendue et n'étant pas vendable compte tenu de l'obsolescence prochaine, le droit à l'itinérance a été cadré à cet effet, intégré dans la licence 3G, l'ARCEP étant chargée de veiller à ce que les conditions proposées ne soient pas exorbitantes.
Il y avait de plus 2 droits accordés, sous réserve d'un accord avec les historiques, à des conditions financières négociées.
Un droit 4G, avec SFR, auquel Free n'a pas donné suite, SFR ne disposant justement pas d'un réseau 4G et étant réduit lui-même à la solliciter chez Bouygues.
Un droit 3G, pour lequel des négociations ont eu lieu, et ont abouti avec Orange, peut-être pas moins disant mais mieux disant.
Je ne suis pas journaliste, c'est un dur métier, il y plusieurs façons de le faire. C'est pourquoi j'ai tendance à me référer uniquement aux déclarations des acteurs eux-mêmes, Free et Orange, de préférence dans des documents contractuels publics, et aux documents de l'ARCEP. Les publications financières de Orange et SFR ne détaillent pas le contrat, les passages financiers du contrat publié par l'ARCEP en début d'année masquent toute référence à la partie privée de l'accord.
Donc à ce jour, l’honnêteté serait de dire qu'on ne sait rien de plus que ce que déclarent X. Niel et S. Richard, c'est à dire pas grand chose à part des sous-entendus contradictoires.