Adgate : "Free a posé la bonne question" selon Fleur Pellerin
Interrogée hier dans Médias : Le Magazine sur France 5, la ministre déléguée l’économie numérique, Fleur Pellerin estime que par le blocage des publicités de Google, Free "a posé la bonne question qui méritait d’être posée".
La démarche de Free était de faire pression sur Google pour que ce dernier partage les coûts de financement des tuyaux d’interconnexions avec Youtube. Un accord similaire est négocié entre Google et Orange mais ne concerne pas les autre opérateurs qui voudraient logiquement leur part du gâteau.
"Ce qui me gène est la situation d’asymétrie entre deux acteurs" précise Fleur Pellerin. Car si Dailymotion, la plateforme française, paie aux opérateurs des coûts d’interconnexion, Youtube, propriété de Google, passe entre les gouttes. " Ca ne peut pas durer éternellement, à un moment se pose la question d’acteurs qui ont un comportement de passager clandestin."
La situation de certains géants du web gène de plus en plus la ministre de l’économie numérique : " Ces sociétés qui sont deterritorialisées, posent des problèmes juridiques qui sont inédits, auxquels il va falloir que nous apportions des solutions".
Il ne s’agit pas que d’un problème de financement, la ministre se retrouve confronté à un problème épineux avec Twitter, assigné en justice en novembre par l’ UEJF, au sujet de tweets antisémites. Le géant du web avait affirmé ne pas pouvoir communiquer les données permettant d’identifier les auteurs des tweets sans l’accord de la justice américaine. Si la ministre note que les dirigeants de Twitter sont "dans une attitude de discussion, ils ont accepté de retirer un certain nombre de "posts" sur le réseau social", il existe encore trop de faille juridiques. " Il faut que l’on travaille avec Twitter pour que le mécanisme de signalement soit plus efficace."
Source : Le Point

Jimmy va quitter Freebox TV et (...)

















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La pratique internationale est que ce n'est pas le fournisseur de données ni le FAI qui paient pour le service, mais le consommateur final. En toute logique il appartiendrait à Free soit d'augmenter le prix de l'abonnement, soit de faire payer un supplément aux utilisateurs réels de services utilisant une large bande pour aider à financer les investissements nécessaires. Bien sûr l'abonné sera mécontent, mais d'une manière ou d'une autre il sera mis à contribution: autant que ce soit d'une manière transparente et facultative, suivant que le service est utilisé ou non.
Free a peut être posé la même question, mais d'une manière inacceptable. Il est un principe essentiel du droit que l'on ne peut se faire justice soi-même.