Free et l’Adgate dans « Médias Le Magazine » ce dimanche sur France 5
Thomas Hugues, animateur de l’émission « Médias Le Magazine », recevra ce dimanche, la Ministre déléguée chargée de l’innovation et de l’économie numérique, Fleur Pellerin.
Thomas Hugues, animateur de l’émission « Médias Le Magazine », recevra ce dimanche, la Ministre déléguée chargée de l’innovation et de l’économie numérique, Fleur Pellerin.Essylt a écrit
Ano42 a écrit rominto a écrit J'en ai marre que tout le monde fasse cette erreurs ce n'est pas la ministre mais madame le ministre puisque c'est un nom masculin pour info nous pouvons autant dire la ministre que le ministre ... http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/ministre/51639/difficulte C'est vrai ; l'académie française a bien précisé que le mot est masculin dans son sens général, mais "la circulaire du 6 mars 1998 de Lionel Jospin, qui préconise la féminisation des noms de métiers en français et donc l'emploi du féminin « la ministre » et « madame la ministre »" (Wikipedia) Merci Jospin. Sinon, je compte sur UF pour nous rendre compte des passages intéressants de l'émission, je ne la regarderai sûrement pas.
Et alors ? Seule l'Académie Française fixe officiellement l'usage du français.
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En 1984, le Premier ministre crée une « commission de terminologie relative au vocabulaire concernant les activités des femmes ». Le décret indique notamment que « la féminisation des noms de professions et de titres vise à combler certaines lacunes de l’usage de la langue française dans ce domaine et à apporter une légitimation des fonctions sociales et des professions exercées par les femmes ».
L’Académie française, qui n’avait pas été consultée, fait part de ses réserves dans une déclaration préparée par Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss. Elle dénonce en particulier le contresens linguistique sur lequel repose l’entreprise : il convient de rappeler que le masculin est en français le genre non marqué et peut de ce fait désigner indifféremment les hommes et les femmes ; en revanche, le féminin est appelé plus pertinemment le genre marqué, et « la marque est privative. Elle affecte le terme marqué d’une limitation dont l’autre seul est exempt. À la différence du genre non marqué, le genre marqué, appliqué aux êtres animés, institue entre les deux sexes une ségrégation. » Aussi la féminisation risque-t-elle d’aboutir à un résultat inverse de celui qu’on escomptait, et d’établir, dans la langue elle-même, une discrimination entre les hommes et les femmes. L’Académie conteste enfin le principe même d’une intervention gouvernementale sur l’usage, jugeant qu’une telle démarche risque « de mettre la confusion et le désordre dans un équilibre subtil né de l’usage, et qu’il paraîtrait mieux avisé de laisser à l’usage le soin demodifier ».
Une circulaire du Premier ministre recommanda, en 1986, de procéder à la féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres dans les textes officiels et dans l’administration. Elle ne fut guère appliquée. Puis, en 1997, certains ministres du gouvernement préconisèrent pour leur compte la forme féminisée « la ministre », ce qui provoqua une nouvelle réaction des académiciens. Dans une circulaire du 6 mars 1998, le Premier ministre constata le peu d’effet du texte de 1986, mais recommanda à nouveau la féminisation « dès lors qu’il s’agit de termes dont le féminin est par ailleurs d’usage courant ». Il chargea la commission générale de terminologie et de néologie de « faire le point sur la question ».
Le rapport de la commission a été remis au Premier ministre en octobre 1998. Il rappelle qu’une intervention gouvernementale sur l’usage se heurterait très vite à des obstacles d’ordre juridique et pratique, et qu’on peut douter, de toute façon, qu’elle soit suivie d’effet. Il établit une nette différence entre les métiers d’une part (où les formes féminines sont depuis toujours en usage et ne posent pas de problème particulier), et les fonctions, grades ou titres d’autre part, qui doivent être clairement distingués de la personne. La fonction ne peut être identifiée à la personne qui l’occupe, le titre à la personne qui le porte, etc. ; pour cette raison, l’utilisation ou l’invention de formes féminines n’est pas souhaitable."

macouille a écrit
Ca serait cool ,le dictionnaire solaire pour certains !
C'est un dictionnaire qui fonctionne a l’énergie Solaire ?
Vador64 a écrit
Un chef d'entreprise=une chèfe d'entreprise Un rugbyman=une rugbygirl Un footballeur=une footballeuse Un entraineur=une entraineuse Bref, je trouve la féminisation parfois un peu douteuse!!! @+
Voir imageVoir imageVoir imageVoir imageVoir imageVoir imageVoir imageVoir imageVoir imageVoir image Sur le Petit Robert ...
Phil a écrit
Essylt a écrit Ano42 a écrit rominto a écrit J'en ai marre que tout le monde fasse cette erreurs ce n'est pas la ministre mais madame le ministre puisque c'est un nom masculin pour info nous pouvons autant dire la ministre que le ministre ... http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/ministre/51639/difficulte C'est vrai ; l'académie française a bien précisé que le mot est masculin dans son sens général, mais "la circulaire du 6 mars 1998 de Lionel Jospin, qui préconise la féminisation des noms de métiers en français et donc l'emploi du féminin « la ministre » et « madame la ministre »" (Wikipedia) Merci Jospin. Sinon, je compte sur UF pour nous rendre compte des passages intéressants de l'émission, je ne la regarderai sûrement pas. Et alors ? Seule l'Académie Française fixe officiellement l'usage du français. " La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres : controverse En 1984, le Premier ministre crée une « commission de terminologie relative au vocabulaire concernant les activités des femmes ». Le décret indique notamment que « la féminisation des noms de professions et de titres vise à combler certaines lacunes de l’usage de la langue française dans ce domaine et à apporter une légitimation des fonctions sociales et des professions exercées par les femmes ». L’Académie française, qui n’avait pas été consultée, fait part de ses réserves dans une déclaration préparée par Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss. Elle dénonce en particulier le contresens linguistique sur lequel repose l’entreprise : il convient de rappeler que le masculin est en français le genre non marqué et peut de ce fait désigner indifféremment les hommes et les femmes ; en revanche, le féminin est appelé plus pertinemment le genre marqué, et « la marque est privative. Elle affecte le terme marqué d’une limitation dont l’autre seul est exempt. À la différence du genre non marqué, le genre marqué, appliqué aux êtres animés, institue entre les deux sexes une ségrégation. » Aussi la féminisation risque-t-elle d’aboutir à un résultat inverse de celui qu’on escomptait, et d’établir, dans la langue elle-même, une discrimination entre les hommes et les femmes. L’Académie conteste enfin le principe même d’une intervention gouvernementale sur l’usage, jugeant qu’une telle démarche risque « de mettre la confusion et le désordre dans un équilibre subtil né de l’usage, et qu’il paraîtrait mieux avisé de laisser à l’usage le soin demodifier ». Une circulaire du Premier ministre recommanda, en 1986, de procéder à la féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres dans les textes officiels et dans l’administration. Elle ne fut guère appliquée. Puis, en 1997, certains ministres du gouvernement préconisèrent pour leur compte la forme féminisée « la ministre », ce qui provoqua une nouvelle réaction des académiciens. Dans une circulaire du 6 mars 1998, le Premier ministre constata le peu d’effet du texte de 1986, mais recommanda à nouveau la féminisation « dès lors qu’il s’agit de termes dont le féminin est par ailleurs d’usage courant ». Il chargea la commission générale de terminologie et de néologie de « faire le point sur la question ». Le rapport de la commission a été remis au Premier ministre en octobre 1998. Il rappelle qu’une intervention gouvernementale sur l’usage se heurterait très vite à des obstacles d’ordre juridique et pratique, et qu’on peut douter, de toute façon, qu’elle soit suivie d’effet. Il établit une nette différence entre les métiers d’une part (où les formes féminines sont depuis toujours en usage et ne posent pas de problème particulier), et les fonctions, grades ou titres d’autre part, qui doivent être clairement distingués de la personne. La fonction ne peut être identifiée à la personne qui l’occupe, le titre à la personne qui le porte, etc. ; pour cette raison, l’utilisation ou l’invention de formes féminines n’est pas souhaitable."
Gros +1. Ce n'est pas un ministre (et encore moins Jospin) ni quelque instance étatique que ce soit qui doit décider de notre dictionnaire. Mais comme plus personne n'est fier de sa langue, plus personne ne veut comprendre que la langue est quelque chose de culturellement et socialement fondateur et prédominant, que d'ici 20 ans, la langue officielle de la France sera certainement l'anglais (les chanteurs s'y sont déjà mis), forcément... Laissons encore cette bataille gagnée par les féministes gauchaudes qui ne comprennent rien aux valeurs qu'elles devraient défendre et à leurs contradictions.
rhone69 a écrit
Vador64 a écrit Un chef d'entreprise=une chèfe d'entreprise Un rugbyman=une rugbygirl Un footballeur=une footballeuse Un entraineur=une entraineuse Bref, je trouve la féminisation parfois un peu douteuse!!! @+ Sur le Petit Robert ...
Désolé mais je ne vois pas tes images..... 
H a écrit
Ce n'est pas un ministre (et encore moins Jospin) ni quelque instance étatique que ce soit qui doit décider de notre dictionnaire. Mais comme plus personne n'est fier de sa langue, plus personne ne veut comprendre que la langue est quelque chose de culturellement et socialement fondateur et prédominant, que d'ici 20 ans, la langue officielle de la France sera certainement l'anglais (les chanteurs s'y sont déjà mis), forcément... Laissons encore cette bataille gagnée par les féministes gauchaudes qui ne comprennent rien aux valeurs qu'elles devraient défendre et à leurs contradictions.
+ 10000
Phil a écrit
H a écrit Ce n'est pas un ministre (et encore moins Jospin) ni quelque instance étatique que ce soit qui doit décider de notre dictionnaire. Mais comme plus personne n'est fier de sa langue, plus personne ne veut comprendre que la langue est quelque chose de culturellement et socialement fondateur et prédominant, que d'ici 20 ans, la langue officielle de la France sera certainement l'anglais (les chanteurs s'y sont déjà mis), forcément... Laissons encore cette bataille gagnée par les féministes gauchaudes qui ne comprennent rien aux valeurs qu'elles devraient défendre et à leurs contradictions. + 10000
Il ne faut pas confondre courants culturels et l'identité d'un peuple.
J'espère que d'ici 20 ans la langue française ne suivra pas votre logique fataliste (qu’elle soit de gauche ou de droite). Cette logique
qui consiste à promenoir la déchéance au détriment de l’innovation et la créativité de notre longue.
Etant issu de deux culture différentes et de deux langues dont le français, je peux vous dire que la langues française résistera
Et pour finir, si on veut que les autres ne donnent de la valeur, commençons pas se la donner nous même
Philg62 a écrit
D’ailleurs on ne devrais même pas avoir a dire madame la Ministre ou madame Le Ministre.Une femme sa place c'est a la maison a faire le ménage, pas dans un Ministère.Bon je met le petit smile, parce que vu le peu de sens de l'Humour qu'on certains, je vais surement me faire allumer.
Si si, une femme peut travailler dans un ministère, n'oublie pas les techniciennes de surface! (une appellation pour valoriser, soi-disant, le métier de femme de ménage, pour les ignares) .
Bon, ok le sujet est enlisé dans le pot au noir, faut croire qu'il n'intéresse pas grand monde!
Ach!lle
Ach!lle a écrit
Philg62 a écrit D’ailleurs on ne devrais même pas avoir a dire madame la Ministre ou madame Le Ministre.Une femme sa place c'est a la maison a faire le ménage, pas dans un Ministère.Bon je met le petit smile, parce que vu le peu de sens de l'Humour qu'on certains, je vais surement me faire allumer. Si si, une femme peut travailler dans un ministère, n'oublie pas les techniciennes de surface! (une appellation pour valoriser, soi-disant, le métier de femme de ménage, pour les ignares) . Bon, ok le sujet est enlisé dans le pot au noir, faut croire qu'il n'intéresse pas grand monde! Ach!lle
soi-disant = se disant... une appellation se disant valoriser.....
Une personne se dit...... Achille soi-disant Ministre des techniciennes de surface....
Comme d'hab dans ce type d'émission je parie (oui, je sais je mets en avant un avis sans avoir vu l'émission) que nous n'apprendrons rien de nouveau et que ce ne sera que du réchauffé...
Enfin bon, si ca permet à certaines personnes ne suivant pas ce type d'actualité de se cultiver un peu sur le sujet et sur les complications qu'il comporte, cela aura peut-être pour conséquence d'avoir moins de "non renseignés" venant déverser leurs critiques infondées sur certains forums...
akkittam a écrit
Comme d'hab dans ce type d'émission je parie (oui, je sais je mets en avant un avis sans avoir vu l'émission) que nous n'apprendrons rien de nouveau et que ce ne sera que du réchauffé... Enfin bon, si ca permet à certaines personnes ne suivant pas ce type d'actualité de se cultiver un peu sur le sujet et sur les complications qu'il comporte, cela aura peut-être pour conséquence d'avoir moins de "non renseignés" venant déverser leurs critiques infondées sur certains forums...
C'était prévisible j'ai vu l'émission et on a rien vu d’intéressant qui fasse avancé le schmilblik.
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Vador64
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Hé hé hé