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Bilan des chaînes privées gratuites
Bilan : Chaîne Direct 8
Au cours de sa première année complète de diffusion, Direct 8 a progressivement structuré sa programmation : avant-soirée composée d’un magazine confié à Jean-Marc Morandini, regroupement des magazines de plateau de l’après-midi sous des appellations communes.Les films et les téléfilms ont été déplacés vers la première ou la deuxième parties de soirée, et non plus diffusés l’après-midi.
Cette structuration s’est néanmoins réalisée aux dépens de plusieurs programmes mis en avant lors du lancement de la chaîne : les émissions pour la jeunesse ou le magazine littéraire Les Livres de la 8.
Au mois d’août 2006, Direct 8 a commercialisé ses premiers écrans publicitaires. En octobre, elle a rendu publics ses premiers résultats d’audience, conformes à ses objectifs initiaux : la chaîne a recueilli 0,9 % de part d’audience sur les 4 ans et plus. Ces résultats encourageants se sont confirmés au cours du premier semestre 2007.
En décembre, Direct 8 a adopté un nouveau logo, plus proche de celui du journal Direct Soir édité par son actionnaire, le groupe Bolloré.
Lors de l’établissement du bilan de l’activité de la chaîne en 2006, le Conseil a constaté que Direct 8 avait respecté de façon très satisfaisante ses quotas de diffusion d’oeuvres audiovisuelles et cinématographiques. Comme en 2005, la chaîne a diffusé des volumes de programmes inédits et de programmes en direct supérieurs à ceux inscrits dans sa convention. Direct 8 a également fourni un réel effort en matière de sous-titrage. Parmi les autres obligations de la chaîne, on note cependant la faiblesse des retransmissions d’événements.
Le Conseil a également relevé plusieurs pratiques susceptibles de relever de la publicité clandestine, la diffusion sans signalétique d’un reportage pouvant troubler les plus jeunes, ainsi qu’un déséquilibre notable en matière de pluralisme avec une surreprésentation de l’opposition parlementaire. Le Conseil a demandé à la chaîne plus de vigilance dans ces domaines.
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Publié le par Fouzi Habibi








